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DDIA : 16-02-2016
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CR de Kiki
bon je suis trop fatiguée pour faire un résumé détaillé:
arrivée sur place à 8H10, je me fais engueulée parce que j'ai pas le maillot (faut bien que je le lave de temps en temps)
départ avec nimbus, felix et jaune, fred est comme d'ab à la bourre
départ tranquille vent de face, suite un peu plus rapide, je m'affranchis dans les descentes, jusqu'à ce qu'une belle pelle me ramène à la réalité! Je continue de ravito en ravito, de bosse en bosse et je rentre à la salle à 14H00 tout rond après 5H09 de pédalage: on papote avec jean luc en attendant jaune, mais la faim me rattrape et je m'offre une salade de pates avec saucisse moutarde et jupiler: arghh ça va mieux, il est 15H10 on decide de mettre les voiles bien que jaune ne soit pas encore rentrée et 1 minute après alors que je descends vers la grand' place, la voilà qui arrive, fatiguée mais ravie: une bise quelques applaudissements et je file à la maison laver le vélo!
voilà ravie de cette matinée avec 83 bornes et 1065m D+ (m^me si ça se sent pas dans le CR, trop fatiguée!!)
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CR de Fredwash
Bon j'arrive vers 08 h 15 et apercoit seb78 et son pote qui partent et je ne vois personne d'autres malheusement.
Je m'inscris honnetement sur le 120 ,on verra bien .
Je me dis que je rattraperais Félix pour rouler un peu avec lui.
Je rattrape Jaune au bout d'1/2 heure environ ,le temps de luis donner une petite lecon de freinage et je me relance .
Un seul mot d'ordre ,ne pas me griller donc moulinage dans les cotes abruptes et tranquille sans forcer sur le plat mode promenade/endurance/j'appuie pas et en descente je lache tout !
Je rejoins Seb78 au ravito ,on bidouille son probleme de désserage de vis d'amorto avec 2 colliers rilsans,c'est bizarre sur cette bielette qu'il y a un filetage dans l'alu et que la vis ne ressort pas ,pas terrible ce system et pas solide du coup.
Je repars sur le 100/120 vers Cassel ,je ne savais meme pas qu'on allait jusque la .
Toujours en mode tranquille ,ca permet de monter partout et d'accelerer ce qu'il faut pour les coups de cul et le technique puisqu'on est pas à bloc.
La on se fait quelques chemins du cassel trophy dans l'autre sens des fois ,c'est vraiment pas mal du tout.
je rejoint félix aux abords de Cassel soit au bout de 50 bornes,on fait une pause ,il me file la poudre pour mon camel ,génial.Il repart devant.
Les ravitos sont trés bien et je me goinfre de boissons énergetiques et de bananes.
Au ravito de cassel ,félix part encore devant pour ...............disparaitre ,je ne l'ai plus revu ,il me dira qu'il s'est paumé en haut de cassel à un moment .ca doit etre la que je l'ai passé.
Ce n'est qu'au 70 eme kilomètres bien chaud que j'accelere un peu ,le rythme jusqu'alors de promenade se durci.
Je m'arrete de nouveau au ravito de la bifurcation du 40/60/80 et du 100/120 aprés ma boucle de Cassel ,vraiment bien foutue cette rando.
Pour une longue distance ,meme en connaissant les chemins ,je ne m'ennuie pas et les boucles passent bien .
Je repars et colle aux baskets de deux flamands ,un en endorfin et l'autre en cannon rush carbon ,tout equipé FRM ,roue ,potence etc.etc ,une superbe machine mais le gars n'en tire pas le maximun.
Je dis un petit bonjour mais bof ,ils ne desserrent pas les dents.
Ca roule sur le bitume et les cotes , donc je me fais distancer serieusement dans le pentu et je reviens à grande vitesse sur eux à la moindre descente .
De plus ,il n'ont jamais le bon braquet ,dans les cotes surprises et les racines ou marche ,ca coince pour eux à chaque fois et comme je ne suis jamais trés loin,je fonds sur eux à chaque fois.
ils se retournent sans arret ,ca doit les enervé un peu surtout que je ne me prive pas de les doubler à la mikey à la moindre occasion dans le technique.
La descente des marches du mont noir ,ils la font à la Dom(cf le jour de la rando avec Red et Nyco) ,c'est à dire à pied .
La ils ont eu juste le temps de s'écarter Mais j'ai du poser le pied sur une marche limite ,ce qui m'a value une petite crampe de cuisses par trés agréable.
Je joue 20 bornes à ce petit jeu jusqu'a ce que je tombe sur la montée du mont rouge par la route ,je crois ,Yann le prezz des X2pop en personne avec sa moto à pédale ,son sublime spé enduro 150mm.
Je l'ai un peu enfumé à la mikey sur ce coup la .C'était terrible.
J'avais la patate.
puis je rejoint pour la deuxieme fois Jaune en criant beaucoup en la doublant (à la mikey une fois de plus )
on se rejoint tous avec jaune ,Yann et ces deux popops "attardés" au ravito seconde bifurcation 100/120.
j'ai 100 bornes au compteur à ce moment et je ne suis pas encore completement out.
Yann me dit ,Fred fait le 120 on fait le 120.
On repars donc ensemble sur le 120 mais pas trop longtemps ,j'ai encore les jambes.
Je finis vite tout seul encore le kemmel ,le mont noir ,un autre petit mont et retour avec vent dans le dos come d'hab en fait vers Poperinge.
J'arrive, personne ,jaune est déja arrivée et partie ,Félix ,je ne sais pas encore .
Je me restaure un peu ,lait énergetique,galettes salées et je termine l'eau de mon camel, je file chercher la voiture ,mon sac de douche ,je rerentre dans la salle et apercois yann puis felix arrive.
Il a bifurqué sur le 100 et s'est effectivement trompé à Cassel.
On se boit une mousse de Watou ,une leffe ,mange .
On se quitte heureux et fourbu ,encore une bonne chose de vécue.
Je file à la douche exterieure sous des tonnelles ,super systeme avec caibottis au sol .
Stats
132 à mon compteur en 06 h 52 à 19.22 de moyenne.
Je sais maintenant comment je dois gérer pour houffalize, partir encore plus doucement et ca ira.
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CR de Félix
« Kaçel m’a tuer »
ou la Poperinge XXXL retrécie à XXL pour cause de non-humidité
ou encore de la lourdeur des choses et des êtres.
Réveil à 06.00. Jaune et moi-même arrivons à Poperinge où nous serrerons la louche de Nimbus, de Kiki (dite « Nakunmayo ») et de Lolo 59.
Avant de prendre le départ, je me déleste « à la Fred », histoire d’attendre - en vain - sa venue.
C’est sans lui que nous démarrerons vers 08.15’ – sur le 120 en ce qui me concerne.
Les jambes sont lourdes, mon vélo est lourd, le terrain est lourd, mon humour est lourd, le ciel d’abord serein devient lui aussi lourd par instants.
Après quelques kilomètres, je constate que j’ai oublié ma gourde dans la voiture !!! Me voilà parti pour un « Rekkem bis »…
Il va donc falloir gérer mon effort en fonction de ce manque d’eau, au vu de la distance et du fait que l’essentiel du dénivelé se situe en finale, sans oublier un vent parfois fort.
Je n’essaie donc pas de rester dans la roue de Nimbus ou Lolo.
A la première grimpette sérieuse se forme une fille d’attente.
Boeschepe et le Mont des Cats se grimperont sans grande difficulté.
Premier ravito (très bien fourni comme tous les autres) et direction le Mont Cassel par des tronçons roulants de chemin de terre ou de bitume.
Mais la soif se fait de plus en plus présente et l’ascension va dès lors s’avérer pénible. La faiblesse s’installe au kilomètre 40. Je ne peux que poser pied et Fred arrive alors (excellent pour le moral…). C’est l’occasion de lui refiler la poudre réhydratante que j’avais sur moi à son attention (sic). Je me relance et arrivé au ravito au sommet, Fred me rejoint et donne aux organisateurs les explications usuelles sur notre « club » et le maillot.
Je me remets en selle avant Fred et perd de vue une flèche. Je descends la moitié du mont pour les c… du Pape. Je remonte donc pour retrouver le tracé correct et Cassel s’avérera ludique dans un premier temps. Je commets une deuxième erreur et descends tout Cassel qu’il me faudra remonter en son intégralité.
Mais la soif est désormais omniprésente car le Mont des Cats est exigeant physiquement.
Le chemin du retour vers le Mont des Cats aurait dû être une occasion de reprendre des plumes sur les portions plates et roulantes. Au contraire, la déshydration sera totale. Les cuisses sont tétanisées, le ventre est vide, la tête est fatiguée. Le pilotage devient imprécis. J’utilise les blocages de la fourche et de l’amorto en dépit du bon sens. Je suis scotché à la moindre portion collante. Je ne peux que mettre pied à terre la où cela devient un chouia difficile. Des portions que je franchis en principe les doigts dans le nez deviennent himalayesques. Et ce vent, toujours de face évidemment… La moyenne dégringole à la vitesse d’un Fred chassant des Flamands dans les descentes. Mais qu’est-ce que je fous là ???
Marre : je décide qu’au prochain ravito, je rentre par la route. Et Dieu qu’il est loin ce ravito.
Qui plus, est des douleurs plantaires feront apparition. La sueur saline (j’ai encore de l’eau dans le corps ?) humecte mes lentilles.
Fourbu, j’ai la tête dans le guidon, ne voit pas les flèches et commets deux autres erreurs de parcours.
Ras le bol : c’est dans cet état d’esprit que je roule entre le 50° et le 70° km.
Troisième ravito où je me goinfre, m’empiffre, me rassasie et prend le temps de décompresser.
Je me remets en route, bien décidé à bâcher, et miracle : j’ai retrouvé la pêche. J’arrive même à grimper des côtes là où je mettais pied auparavant. Je décide de continuer malgré un mal au c… qui se manifeste : Mont des Cats et Mont Noir seront parcouru avec une relative aisance en maîtrisant l’effort car je sens bien que je suis « border line ». Les bistroquets devant lesquels je passe me font de l’œil mais je résiste à la tentation pour garder le rythme.
Quatrième ravito que je rentabilise comme le troisième…
Remise en selle avec la bifurcation. Usé mentalement et vu le temps perdu, je « shunte » sur le 100.
Franchissement sans problème du Mont Rouge. Le ciel ouvre un bref instant ses vannes mais je n’ai pas envie de rire.
Les crampes apparaissent au kilomètre 100 alors que je suis sur le « plate land » vers Poperinge.
Les tournicotis dans les chemins de tracteur sans intérêt à l’approche de l’arrivée me mettent les nerfs en boule.
Cà y est : c’est fini.
En gros : 110 km pour un peu moins de 1.800 m de D+ et une moyenne de quelques 15 km/h.
Réhydration à la bière spéciale avec Fred (déjà arrivé…) et – notamment – Yann.
Au bout du compte, même si je suis déçu de ne pas avoir réalisé mon objectif (encore que, au vu du dénivelé total…), je suis content d’avoir pû gérer tant bien que mal mon passage à vide (même si c’est lourd d’avoir oublié sa gourde et lourd de ne pas avoir fait demi-tour pour la récupérer).
Bonne organisation, fléchage impeccable, ravitos plantureux.
Un bémol cependant : l’ambiance. C’était full de champions du Monde de son quartier avec des bôôô vélos.
Exemple : je croise deux participants qui, comme moi, avait commis une erreur de parcours et revenaient d’un cul de sac. Croyez-vous qu’ils m’auraient prévenu ? Ils m’ont laissé aller jusqu’au bout de mon erreur.
Ce n’est que dans les derniers 30 kilomètres que les participants (sans doute les épaves comme moi des longues distances) vont commencer à échanger des propos (même si la barrière des langues et ma lassitude m’ont rendu taciturne).
Finalement : fourbu mais content d’avoir non pas tant participé que persisté.
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