CHTI

CR de Philou

ah! le Crazymax ne vous a pas tout dit!!!il a cherché la bagarre lors de l'échauffement et la bagarre!!!! il l'a eu

notre Fredwash dans une forme olympique nous a laissé sur place,il volait de bosses en bosses,impossible pour moi de tenir le rythme,encore des lacunes en technique

Nestor et moi avons donc roulé ensemble  ,bon rythme et beaucoup de dépassement et dans la boue,c'etait parfois chaud.Belle figure de Nestor avec une roue arriere à 90 °et rétablissement impeccable!!!!!du grand art de VTTISTE

sur le final,le pote de Crazymax(Florent)nous a rejoint

JLB2 a laissé à le nouvion une patte de dérailleur et 59er 3 crevaisons

belle rando un peu boueuse par endroit mais avec des passages sympas,des ravitos corrects,bref rando à refaire

CR de 59er

Donc ce dimanche, j'optais pour la rando du Nouvion à défaut de celle de Lambres. Le Douaisis est un peu trop plat, même pour moi.
Arrivé seul de mon Cambrésis natal (où je rentrerai pour voter), je suis 1/4 heure avant le départ. Je salue Fredzouave mais reste le seul bonbon rose avant la dernière minute du départ groupé où arrive la troupe (Nestor Philou Jlb2 et Fredwash en rose + max et un pote à lui). Salutations distinguées et FEU. Le départ est très roulant et les 5 premiers kms de chemins cailloutés sont couverts à fond (pour moi). Essayant de rester collé je double dans les premiers sentiers bordé d'aubépines et là, première crevaison lente. Je change la chambre en voyant passer 500 vtt, au bas mot. Je re-roule un chouïa pour m'arrêter et gonfler un peu plus quand même. La chambre à neuve de chez Décath me joue un tour inconnu : à l'instant où je retire la pompe, l'obus de la valve part comme une Ariane à Kourou et s'en va résonner d'un "cling" métallique dans une remorque agricole à 10 m de là ! Bon, primo je vais rustiner la chambre épinée de dtaleur, deuxio je vais pas faire le 65 : le vtt balai arrive déjà...
Une fois réchaussé, je double une bonne partie des 25, 35 et 45 km jusqu'un peu après Marly Gomont : ben oui jusque là c'est plat et roulant, je m'en sort bien, mêm si c'est un peu chiant.
La suite est moins glorieuse : passé Saint Agis, patron des infections urinaires *, on attaque la côte d'Erloy, par la route d'abord (essoufflé le 59er) puis par un chemin d'où apparaît un petit bébé rose : JLB2, vélo dans une main, dérailleur dans l'autre. Je suis incapable de m'arrêter, non que j'aille trop vite mais si je m'arrête là je réquisitionne le quad d'assistance pour passer la fin de la côte ! Côte qui s'avère être bordée de ? de ? haies d'aubépines, vous avez deviné !
20 min de réparation, re-réparation, bombe anti crévaison etc, je repars tant bien que mal et m'avoue vaincu seul après le passage des vtt balai et prend en stop un des fameux quads. Il me dépose à 3 kms de là auprès de mon JLB2 national. Son vélo est dans l'estafette de l'organisation mais avant de partir il m'équipe d'une super chambre à air Michelin, valve presta (les dix autres chambres qu'on m'a proposé avant était schrader) mais 26 pouces. Normalement ça passe ! Son compagnon d'infortune (papatte cassée aussi) me gonfle le pneu avec une bombe de co2 et ils sont repartis. Moi aussi.

* Saint Agis, s'ti qui pleure quand i pisse

Me vl'à reparti pour finir le 45 qui fait 48 en vrai. Donc je ferai 45 en vrai. A part quelques liaisons sur la route, c'est du bois boueux qui nous est proposé. Je monte dans les tours pour finir vite, je me prend même à courir en poussant le vélo dans les passages englués ! Du grand n'importe quoi, quoi ... On y perd toujours un peu de lucidité. Je me gamelle donc 3 fois : un otb dans la soupe, une gamelle à pied (les mecs en tandem à coté en rient encore), une gamelle en descendant du vélo ( moi j'en rie encore). Bref le 147ème passage de ruisseau me sort par les trous de nez, un type avant moi pleure (réellement !) qu'il a des crampes. Je fais mon kiné, je l'étire de toutes mes forces, il me demande d'arrêter, il sent son mollet se déchirer. Normal.

Je repars, et décide de finir en chantant : "les gars du Nord, les gars du Nord et du Pas de calais". Et aussi "les tomates". Un mec du Cateau a bien failli abandonner en m'entendant le doubler.

La dernière allée est interminable mais roulante et parfumée par les essences d'épineux la bordant. Ca sent les vacances.

A l'arrivée, les roses ont lavé leurs bikes mais sont encore là. Je rends sa pompe à JL qui m'a sauvé la journée : BIG UP Jean Luc  , je te dois bien plus qu'une chambre à air, un moment de bonheur. Mais bon dans les limites du vtt, hein !

De retour chez mes vieux après les joies du lavage et d'une petite sieste, je me réveille après la fermeture du bureau de vote  . On essaiera de faire mieux la prochaine fois, dimanche prochain, quoi.