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DDIA : 16-02-2016
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CR de Ced
Bon et bien voila la Y2J comme d'hab,
- pas beaucoup de sommeil
- beaucoup de biere
- 5 boussoles
- 118+92km
- 15 heures de vélo
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CR de Lolo59
Et on a quand même eu un gros coup de bol avec la meteo qui nous a laissé relativement au sec sauf une petite douche cet aprés midi. Je suis content de ce week end
C'était vraiment top, organisation impeccable, ravitaillements nombreux, parcours trés sympas. Par contre où est le fléchage ?
Reste plus qu'à attendre 2008 pour Compiègne...
Par contre, là, maintenant, tout de suite, j'ai des gros doutes sur la possibilité de faire le 2x100km en singlespeed....
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CR de Félix
Départ vendrdi soir pour un trajet sans encombre et sous un relatif soleil.
Pensées pour Nestor et Mikey à hauteur d'Armentières, pour les X2pop à hauteur de Bailleul, pour Kiki et Lepetitfrère au contournement d'Hazebrouck - et surtout pour Nicod59 qui ne sera malheureusement pas des nôtres.
Arrivée au coquet V.V.F. de Salperwick à la limite du marais audomarois.
Céd et Eric sont occupés à décharger. Remise des plaques et installation dans le pavillon réservé à la Chti Connection.
J'aurai le plaisir pendant deux jours de faire connaissance avec Eric.
Céd nous prépare un BBQ merguez et comme on n'est pas venu ici pour rigoler, il veille à notre parfaite hydratation
Mais la Kro en mini-fût ne convainc guère. Autant associer hydratation et cartographie. Nous étudions donc deux boussoles ma foi fort honorables de vin de pays du mont Baudille
Céd - ici entre deux chapitres - a très vite intégré la matière.
Un peu avant minuit, tout le monde va se coucher (ben oui, Mikey n'est pas là).
Si la première partie de la nuit est correcte, il n'en ira pas de même de la seconde où je dors comme un éclairage de sapin de Noël : éveillé-endormi-éveillé-endormi-éveillé-endormi... Sont-ce les merguez ? L'hydratation ? La tension ? La literie ?
O6.15 : debout !
Arrivée de Thibaut (qui n'aura de cesse de m'appeler Nestor...) le samedi matin.
Le ciel est gris mais il ne pleuvra pas.
Départ peu après 08.00 dans les premiers. Les 15 premiers kilomètres n'auront d'autres finalités que d'aller chercher le dénivelé. Le sol est archi-sec si ce n'est quelques flaques de boue dans les sous- bois. Et dire que je suis intégralement monté en pneus boue...
A un ravito, nous ferons connaissance de "Coucouille" l'omniprésente mascotte de la Yéti 2007
Nous ferons également connaissance de la maîtresse de "Coucouille" (à l'extrême gauche) et de Bruno Dumoulin, l'organisateur (au centre).
Soulignons ici, l'organisation impeccable,la totale compétence et le dévouement des organisateurs, la bonne humeur des gentes dames des ravitos (fort bien achalandés) que l'on a pourtant charriées (quelles pipelettes pour certaines...).
Nous y rencontrons également Lolo59 (dont nous parlerons du binôme ultérieurement)
Thibaut éprouvera pendant les deux premiers tiers du parcours des difficultés et - à ce même ravito - profitera du répit pour s'adonner à son activité constante durant ce premier jour : manger.
On a presque cru qu'il sortirait de son sac, réchaud, casserole, boîte de cassoulet etc...
Nous nous remettons en route et faisons l'accordéon avec Lolo59 qui attend son binôme Hugo (qui est venu nous faire un rapide coucou sur le site voici quelques jours) qui est complétement à la dérive. Nous nous regroupons et je lui propose des comprimés anti-crampes et des dosettes coup de fouet que je ne retrouve finalement pas au fond de mon sac. Je ne retrouve d'ailleurs rien de rien ! Il s'étire et - devant sa souplesse - est interpelé par Céd qui apprend ainsi que Hugo a pratiqué la boxe durant nombre d'années. Céd se montre dès lors beaucoup moins pinçant à son égard ! J'explique quant à moi que j'ai vidé mon sac pour une ultime vérification avant le départ et que j'ai dû oublié de tout y remettre. Nous nous remettons en route. Eric est d'un mutisme total quand il roule. A peine sourit-il quand je lance une vanne.
Mais quelque chose me turlupine : le poids de mon sac...
Au ravito suivant, j'explique aux deux dames qui nous accueillent mon régime draconien à base de carottes pendant qu'arrive Hugo, la langue dans les rayons. J'explique aux dites dames que j'ai d'ailleurs en principe j'aurais dû avoir dans mon sac tel aliment... Tilt : le poids de mon sac ! Je me suis trompé de poche. J'ai bel et bien tout mais dans une autre poche... Je donne à Hugo comprimés et dosettes, ce qui lui "permettra" de finir le 100 km. "On a toujours quelque chose à se raconter et à 06.00 on est toujours là !" O.K. Eric, on se remet en route. Le rythme est honorable, la fougue de Céd avec les implications que celà a dans sa lecture de carte est compensée par le caractère pointilleux de Thibaut qui, lecteur de la seconde carte, est - presque - monsieur zéro faute. Il y a pas mal de bitume, aucune difficulté technique. Ce sont pour l'essentiel de longues côtes au dénivelé important mais non insurmontable. Une exception : la montée du GR 127 B à Merck-St-Liévin mais je ne pose pas pied. Céd, Eric et Thibaut crèvent. Je retourne mon dérailleur. Nous perdons du temps d'autant plus que nous profitons largement des ravitos et discutons longuement avec les organisateurs et bénévoles.
Les jambes sont bonnes (si ce n'est un léger coup de mou aux 70 km) et je me sens "facile". En fait, le dénivelé est parfaitement réparti, le parcours étant en "dents de scie" alternant de manière régulière montées et descentes.
Nous abordons un single-track sympa entre Pihem et Wizernes pour retourner ensuite au bercail.
07.24 de selle.
118.60 km
D+ de 1.557 m.
Voici le moment du réconfort alors qu'apparaît enfin le soleil. D'où une nouvelle leçon de réhydratation à base soit d'une bière locale (pas mal) en l'occurence la Saint-Bertin ramenée par Thibault, soit une excellente petite boussole à base de vin de pays de la vallée du paradis 100 % cépage carignan aux accents de garrigue et de grillons.
Eric semble fort impliqué dans la recherche du Nord magnétique.
Quant à Céd, il semble désorienté...
Les leçons se poursuivent au resto : qui une Heineken, qui une Page 24 en apéritif.
Un repas consistant (contrastant avec les petits déjeuners un peu "light) arrosé d'une boussole de Côtes du Rhône rouge de chez Momessin permettent aux estomacs perturbés par le chocolat, les gaufres, les raisins secs, les chips et autres boissons fournis aux ravitos situés tous les 15 km, de se remettrent en place.
Nous apprenons que le lendemain, les départs se feront dans l'ordre inverse des arrivées. Bref, des 100 km, nous partons... les premiers.
Et voici venue l'heure de la délation.
Nous avons beaucoups parlé de la Yéti, des Yétis, mais il est temps de parler d'un Yéti : Magic59. L'unique Magic59.
Des sources anonymes mais concordantes aux divers ravitos (chargées de noter les présences et temps de passage) mentionnaient des performances étonnantes du dit quidam. Ce dernier, interpellé, a tenté vainement de s'expliquer confusément. Il fallait bien se rendre compte : tel Houdini, Magic faisait et défaisaitles kilomètres selon son bon vouloir... Est dès lors née l'expression "magiquer" un parcours !
D'autant plus que le lendemain, le dit quidam bâchait du 100 vers le 80 tout en réussissant, comprenne qui pourra, à effectuer les 96 km prévus pour le 100 (vous suivez ?)
Retour au chalet où nous sommes rejoint par Hugo qui, pour nous remercier de notre soutien, nous offre un magnum de bière. La soirée se termine avec son frère Franck, lui aussi de VTTnet.
La fatigue se fait sentir. Extinction des feux pour une nuit à peine plus reposante que la précédante.
A nouveau levés aux aurores pour le deuxième jour. Les jambes ne font pas trop mal. Thibaut nous quitte.
Je lui succède dans la lecture de carte.Nous partons sous le soleil. Mais les choses seront plus difficiles que la veille. Bien vite, le ciel se voilera et la pluie fera des interventions intermittentes rendant plus boueux les tronçons en forêt. Aujourdh'ui, pas de mise en jambe : cela monte de suite et de façon constante avec l'essentiel du dénivelé concentré aux 3 et 4/5° du parcours. Celui-ci sera plus technique : racines, caillasse, chemins ravinés où l'on voit la trace des fers des chevaux partant en glissade.
Nous arrivons à Clerques. Je demande à Eric - toujours silencieux - combien il y a de notaires dans ce village ? "?" répondit-il avec les yeux. "Et bien : deux". "?" interroge-t'il à nouveau. "Parce que clerc de notaire" lui réponds-je. Et Eric de bien se marrer puisque un rictus soulève ses deux commissures de lèvres !
Fini de rire puisque dans ce village se trouve LA difficulté du séjour : la montée vers le Mont Gasart. J'ai beau faire, je mettrai pieds à terre sur 25 mètres. Au sommet, le soleil étant alors encore présent, nous soufflons quelques instants histoire de pouvoir enfin savourer le paysage.
Cette montée est immédiatement suivie de la deuxième difficulté du jour : la traversée du bois de Camp Brehout. Tout est bon : boussoles (vraies elles), GPS, pifomètre... Il y a des participants partout qui roulent et reroulent, croisent et recroisent. Nous optons pour une descente hors-piste du bois et d'un champ pour nous retrouver...à l'entrée de Clerques. Lolo59, on le reconnaît : on n'a pas eu le courage de remonter et on a coupé au court, bachant la montée du GR 128. Les raidards, plus techniques et grassouillets, se succèdent, et notamment la très longue ascension de la vallée d'Alquines. La traversée de la forêt de Tournehem se fera sans difficulté majeure en orientation et s'avérera ludique. L'ambiance entre les participants du 2 x 100 est bonne.
Céd succède à Thibaut dans l'empiffrage-ravito... Histoire d'être équitable, je crève à mon tour. Heureusement, nous avons un professionnel sous la main, Eric en l'occurence, qui s'occupe de tout et desserre les dents pour la première fois : "pas trop dure la mécanique Félix ?"
"Nanon" sera ma réponse...
Remise en route et alors que mes jambes tournaient jusqu'alors sans problème, le mollet droit commence à tirer juste avant la dernière difficulté : le val de Lumbres. Au fait de rouler pour l'essentiel avec la jambe gauche s'ajoute à un manque de lucidité du à la fatique et cette ascension sera une calamité.
Heureusement, le parcours descend ensuite lentement mais sûrement vers le V.V.F.
06.10 de selle.
91 km
D+ de 1.258 m
Un bémol : notre arrivée se fait dans une ambiance de fin de rêgne (un courriel sera d'ailleurs adressé dans les jours suivants par l'organisation pour s'en excuser : no problemo).
Binouze et sandwichs au rillettes ainsi que divers cadeaux offerts par les Yétis.
Plus le courage de laver mon vélo. On finit la Saint-Bertin et on trucide le magnum de bière en refaisant les dernières 48 heures et le monde qui va avec.
Que du bonheur au final pour une ambiance pour 99 % bon enfant !!!
Mais pour Compiègne l'an prochain, il faudra améliorer impérativement sa technique de lecture de cartes et de repérage...
Conclusions
Au total :
13.34 de roulage
210 km
D+ de 2.815 m.
13 ravitos
03 heures de papotage aux ravitos
Deux fesses tricolores allant du rose poupin au violet violent en passant par le rouge écarlate.
La fierté d'avoir réussi mon objectif (doublé de mon premier presque 120 km) sans trop de défaillance.
A l'arrière un pneu Spé Houffalize Pro 1.8 parfait dans un rôle polyvalent et notamment dans la boue.
Et surtout : 2 jours de bonne humeur sans aucune dissention !!!
Epilogue
De retour chez moi, je constate qu'il me manque un sac qui se trouve chez Céd. Je constate également que j'ai perdu la clé (ainsi que celle de réserve) du cadenas qui solidarise mon Spé du porte-vélo et suis obligé de descendre l'ensemble pour l'entreposer ainsi dans mon garage (je vais d'ailleurs devoir scier le cable pour récupérer mon porte-vélo pour m'en aller quérir mon KHS chez Fred..).
Le lendemain, je me rends chez Céd et là j'ai un curieux sentiment de déjà vu : une table, du vin, des merguez. Céd avait invité Thibaut à un BBQ. Et vous ne devinerez jamais de quoi l'on a rabaché les oreilles des épouses respectives...
Céd, je l'avoue, je n'ai pas osé le demander à ta pharmacienne d'épouse (d'autant plus que son officine était fermée). Aussi, c'est au Quesnoy que j'ai acheté...
...mon premier tube de mytosil
Fin
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