CHTI

CR de Jlb2

Arrivé à Phalempin, je tombe sur 3 malheureux bénévoles qui tirent une tête d'enterrement devant des tables désertes. "M'en parlez pas, c'est la la deuxième année de suite qu'on a ce temps-là, alors forcément, les gens ils restent chez eux !". Café pour se réchauffer (pas de soucis pour le ravitaillement : visiblement ils avaient prévu pour au moins 4 fois plus de monde), et c'est parti. Je pars sur le 30 km sur les conseils du préposé au ravito ("eul'40, c'est trop roulant sur eul'finale, teu vas bien mieux t'régaler sur eul'30"). Les plaisirs que procurent le 30 sont quand même très relatifs par ce temps de chien : des chemins de tracteur inondés, puis la forêt de Phalempin inondée, puis Mons en Pévèle (inondé), puis retour par la forêt inondée. De la boue pour tous les goûts : de la liquide, de la glissante, de la en pente, de la comme à la vallée du diable (Mickey et Fredwash me comprendront), de la qu'on voit pas avant de passer dessus et de s'enfoncer quasi jusqu'au moyeu. Plus une spécialité locale que je ne connaissais pas encore, à base de superglu et de seccotine, renforcée à l'émeri pour mieux s'occuper des plaquettes de freins. Bilan de la journée : 1 jeu de galets taillés en pointe, 2 jeux de plaquettes spéciales boue usés pratiquement jusqu'au métal, et un doigt douloureux (entorse peut-être) suite à ma seule chute, mais une belle (j'étais presque arrivé en haut d'une montée impossible, et puis la roue arrière a dérapé sans prévenir : ça devait être une très jolie figure à voir). Mais j'ai amélioré mon pilotage dans la berdoule.

Au total : 37,5 km à 14,6 de moyenne (pas mal vu le terrain), 156 m de D+. Si quelqu'un veut jouer aussi, j'ai la trace GPS.