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DDIA : 16-02-2016
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CR de Chtiman
A Agnez, vu Seb78 qui partait pour le 70 au moment où nous arrivions pour le RDV : Kiki, Félix et moi. Les autres ? Ben, pas vus...
Kiki sur le 45, moi sur le 55 et Félix sur le 70. Dès le départ, le 45 part ailleurs : résultat, Kiki décide (avec notre insistance) de faire le 55. Au bout de 6 ou 7km, le 70 bifurque et on ne réverra plus notre Félix...
Perso, je n'étais pas très bien physiquement et la boue collante (pas assez liquide) ne m'a pas aidé. Au 35e j'ai eu des petites crampes d'estomac, puis, jambes en coton 2 ou 3 km après. A partir du 40e, crampes dès que je devais appuyer fort sur les pédales...
Bref, rando à oublier pour moi...
Kiki a semblé très en forme (elle me distançait dès que la boue était trop présente) et Félix termine "seulement" 50mn après nous pour 15 bornes de plus. Dans ces conditions, je trouve ça vraiment pas mal. Faut dire qu'on en a mis du temps... On a terminé à pas loin de 12h30 je crois... Seb78 a baché le 70 sur la fin pour terminer avec le 55 histoire de pouvoir être à l'heure chez lui. Tu as fait combien Seb ? 65 ?
L'accueil a été très bien, nous avons 3 bons ravitos sur le 55 et le 70. Le fléchage ne nous a jamais posé problème mais les changements de couleurs (tantôt rouge, rose ou orange) sont un peu perturbants Par contre, beaucoup de petits panneaux en plus du fléchage à terre : c'est bien, vu l'état du sol. Il y avait sans doute plusieurs jets et un Karcher pour le lavage des vélos mais trop de monde pour en profiter vue l'heure...
Allez, un petit reproche auquel les organisateurs ne peuvent pas grand chose : il n'y avait pas d'endroit pour ce changer. Vu les conditions météo, une grande tente homme et une petite tente femme auraient été sympas pour se changer à l'abris du vent. Avec Kiki, on a fait avec les moyens du bord, i.e. un des deux WC (l'autre avait sans doute vu défiler toutes les personnes du village qui ont la gastro ). Ca a tout de même été mais bon...
Départ d'Agnez à 12h50 sans avoir fait d'after (à 2 c'est pas marrant)... ah si ! Kiki n'a pas résisté : elle a entamé un paquet de nougats (excellents au demeurant ). La Chimay Triple sera pour la semaine prochaine !
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CR de Kiki
Ce matin dur dur le reveil, mais j'arrive à l'heure et retrouve de suite chtiman et felix
Départ imédiat après allègement de 3 € (mérité vu la qualité des ravitaillements)
Comme dit par chtiman je veut partir sur le 45, mais vu le lieu de bifurcation: au moins 150m après le départ, je suis les garçons en les prévenant que je risque de raler; du coup après quelques kilomètres Félix nous quitte et on ne reverra pas mais on pensera bien à lui durant le parcours.
Et nous voilà partis tous les 2 avec Chtiman. Mes jambes tournent bien mais comme d'habitude pas très vite. La première 15ène de kilomètres est avalée sans voir le temps mais ensuite ça commence à se gâter avec des passages de plus en plus boueux et glissant set comme c'est bien valonné ben on avance pas vite. Avec Chtiman on joue à un coup toi devant ,un coup moi devant (en tout bien tout honneur hein ) je suis devant dans la boue et il me reprend quand ça descent. Et puis un peu avant le dernier ravito, plus de chtiman, le pauvre a bien souffert: dans ces valons boueux le Single n'était vraiment pas l'arme idéale; bravo à toi d'avoir tenu!! Le final se fait tranquille après une dernière grimpette bien casse patte. Mon premier 55 en 3h42 et 550m de D+, c'est pas rapide mais dans la boue je pense pas pouvoir aller plus vite, j'étais bien cuite arrivée à 40 45 kms et la fin s'est faite sur l'energie et le plaisir d'arriver.
A la salle, nettoyage possible au karcher mais pas envie de prendre froid et de bouziller mes roulements. donc direction la salle pour se changer dans un seul malheureux toilette exploitable, puis je laisse ma place à chtiman et go pour un rapide sandwich coca amélioré de nougat quand même.
Bilan: super ravie d'avoir tenue le coup, j'ai trouvé le parcours agréable bien que venteux mais difficile vu la boue présente. J'ame bien quand c'est valonné comme ça mais que tout passe sur le vélo.
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CR de Félix
Agnez les Duisans ou la ronde non pas du Gy mais des fous.
Samedi, repas dans la famille de Jaune avec des personnes originaires de la région de Troyes. Petits souvenirs de la Y2J 2006 et du château de Coucy-le-Couça.
Pourquoi faut-il que quasi systématiquement je dorme mal la veille d'une "grosse" rando ? J'ai le sommeil superficiel et entend la pluie tomber. Le changement d'heure ne va pas améliorer les choses...
05.45' Dring.......................
Il pleuvine de temps à autre mais la température semble douceâtre.
Du côté d'Arras, je me trompe de route.
De plus, mon Spé s'est détaché du porte-vélo et ne pend que par le cadenas ! Heureusement, aucun dégât.
J'arrive à Agnez avec les boules.
Le fléchage (que je confonds avec celui du parcours) pour arriver au point de ralliement ne me saute pas aux yeux. Un participant me remet sur la bonne route.
Hello Chtiman dont je vois pour la première fois le mono-vitesse, puis inscription.
Accueil sympa.
Trois euros pour un excellent rapport qualité-prix au bout du compte.
"Vous venez de Tournai !?! En Belgique !?!" me dit le préposé aux inscriptions en me regardant comme si j'étais un fou.
"Ben oui : j'ai fait une heure de route".
Bonjour Kiki, qu'elle est aussi éveillée qu'un coucou qui n'a plus dormi depuis trois mois.
Personne d'autre ? Il est 08.12'. En route.
Après cent mètres, cruel dilemne pour Kiki qui décide de rallonger la distance initialement prévuée que pour nous suivre.
Cà grimpe et çà descend : rien d'impossible mais jamais rien de vraiment plat. Ce sera ainsi pendant tout le parcours.
La bifurcation d'avec le 70 arrivera très tôt.
Je ne reverrai donc plus les deux qui ne seront plus mes compagnons de route.
La première boucle du 70 sera un premier grand moment de solitude mais se déroulera sur des plateaux aux assises rocheuses et très roulants. La moyenne est bonne d'autant plus que le parcours n'est pas "défoncé" par le passage préalable de centaines de paires de roues.
Bonne bonne même si le soleil est timide.
Mais j'ai parlé trop vite. Les portions "bouillasse" et défoncées ne sont plus loin et rythmeront le parcours avec de la boue collante qui freinera le rythme.
Je rejoins la boucle du 45/55 et quelques compères et m'accroche à quelques participants avec qui je ferai l'accordéon pendant un bon bout de temps. Je ferai d'ailleurs plus le "déon" que "l'accor". Mais je serai ainsi moins seul.
Passage XC dans un bois avec quelques bosses bien boueuses.
Kilomètre 25 : je commence à avoir la dalle. Et ce ravito ? Je ne m'alimente pas en croyant qu'il est là ce ravito, au bout du virage... Nada. Cette fringale me tarabustera jusqu'au 60.
Kilomètre 30 : un sentier défoncé par les engins agricoles. totalement impraticable. Même à pied, il n'est d'autre solution que de rouler sur le champs qui jouxte le chemin. Et de mouliner dans la bouillasse. Je m'approche d'un participant qui s'enguirlande avec un fermier qui - comportement dément - l'a menacé avec un couteau !!! Ce fermier est passé par hasard, a vu les traces de passage, s'est arrêté et a menacé le premier venu.
C'est ici à mon estime l'occasion de rappeler aux agriculteurs qu'ils ne sont pas les usagers exclusifs des chemins agricoles et que ce qu'ils défoncent avec leurs engins, ils peuvent bien le réparer pour les autres usagers que sont les VTTistes, les randonneurs, les cavaliers.
Kilomètre 35 : ravito très fourni (banane, orange, chocolat, pâtes de fruits, pain d'épices, biscuit...). Petite discussion au sujet de l'agriculteur aigri. Dommage que les demoiselles de l'organisation (par ailleurs sympas) présentes au ravito ignorent tout, mais absolument tout, du parcours : elles iront jusqu'à me soutenir qu'il y a trois ravitos dont un retour par devant elles, ce qui s'avérera faux.
Je me remets en route. Le ravito où je ne me suis cependant pas attardé m'a refroidi. J'ai froid, les jambes flageôlent, j'ai encore et toujours faim et suis toujours en fringale jusqu'au 60.
Le vent se lève et me glace sur les plateaux.
Dommage ce temps gris car je traverse de jolis villages silencieux dans leurs pierres blanches, contemplant de discrètes églises et de jolis manoirs. L'Artois est décidément à découvrir.
Second ravito un chouia moins achalandé mais les organisateurs carburent au sauciflard, au rouge et à la baguette. J'ai une folle envie d'arrêter et de banqueter avec eux. J'ai toujours faim !!! Et me suis à nouveau refroidi.
En route. J'en ai plein le c... Je grelote à certains moments.
Kilomètre 50 : des douleurs apparaîssent dans les lombaires et ne me quitteront plus.
Bifurcation vers le 70. J'hésite. Peu. Soyons fou, je me lance.
Cette boucle sera elle aussi un grand moment de solitude mais les tronçons bitumeux seront nombreux, ce qui ne sera pas pour me déplaire. Guère de traces de pneus. Cette boucle s'avérera somme toute très roulante.
Jonction d'avec le parcours commun. Pente ascendante en longeant un bois. Marre. Je suis à fleur de crampe. Je mets pied à terre. Un petit tracteur sort du bois. Je demande au conducteur s'il n'y a pas d'inconvénient à ce que je me remette en selle sur la pâture qui est à l'orée du bois (des centaines de traces pneu ont de toutes façons déjà imprimé le terrain meuble). Accord du conducteur qui me demande quelle distance je parcours. "70". Il me regarde comme si j'étais sorti d'un asile psychiatrique et me propose de m'accrocher à sa remorque puisque nous allons dans le même sens. Je décline son invitation car il me faut mouliner pour éliminer les crampes qui me guetteront jusqu'au bout. De toutes façons, il s'avérera que je roulerai plus vite que lui au bout du compte.
Je ne roule plus que motivé par la chimay et le nougat... Chimay. Nougat. Chimay. Nougat. Chimay. Nougat. Chimay. Nougat.
Agnez. Enfin !
Je zappe le nettoyage. Trop fatigué.
Pas de Kiki. Pas de Chtiman. Pas de chimay ! Pas de nougat ! Niks. Bernique !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Accueil hyper sympa du club organisateur.
"Vous avez fait quelle distance ?"
"70"
"C'est vous le Belge ?"
"Oui"
"L'est fou... Servez-vous en bière et sandwiches"
Et de discuter sur la raison pour laquelle j'ai effectué un tel déplacement pour leur rando, pourquoi je ne suis pas allé à Maroilles, sur les randos dans le Tournaisis...
Ensuite, petit sms à Chtiman.
En résumé :
- un vrai 70 (72 au compteur/69 au GPS)
- une jolie région à redécouvrir sur le soleil
- rien de bien technique mais tout en relance
- pas de montée ou de descente impossibles mais un parcours finalement tout en endurance avec des coins tout en beauté
- organisation impeccable et sympa
- fléchage nickel
- suivi du circuit en quad.
Bref : une bien belle rando. Dommage le temps qui a pourri certains passages.
Sortie totale de 04.42'
649 m. de D+
Moyenne tout confondu de 14.6 km/h
154 bpm
Une chute sur racine
J'oubliais. Au retour, je constate que le réservoir est vide. Petit arrêt à la station-essence de Phalempin, boueux des cheveux aux crampons. La tête du personnel de caisse et de la clientèle...
Arrivée à Tournai. Là, pas de nougat. Mais une chimay !!!
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