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DDIA : 16-02-2016
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CR de Dom
Préambule
Apres la deblacle de la chti lors de la Y2J dans les Ardennes,un deluge de pluie glaciale lors du raid cartographique de 100km les avait contraints d'abandonner sur problemes mecaniques,fausses pistes,mauvaises cartes,baisses de moral,...
Les Yetis se gaussaient de cette déroute,il devenait urgent de laver l'affront fait aux plus valeureux de la chti dans la sueur,la boue,les larmes, et si possible. un peu de sang pour agrementer les chutes .
Seul un esprit machiavelique pouvait trouver comment laver cette infamie,et j'ai eu cette idée de rendre la reciproque aux Yetis, ainsi grace a Chtiman qui trouva le nom de bapteme, La CBR ou Ch'ti Bike Raid etait né
Un parcours d'une centaine de kilometres, réalisé en equipe de 2, en zones inconnues, guidé par de la cartographie, de l'orientation, du road-book, et aussi un peu de flechage au sol, mais aussi sans assistance ni ravitaillemnt autres au celui emporté ou trouvé sur le terrain !
Certes je n'avais pas participé a cette inoubliable Y2J, donc solidaire de la ch'ti, je me devouais a l'organisation de ce challenge, de cette rencontre Chti/Yetis.
L'idée qui ebranla beaucoup de participants potentiels, suscita interet et etonnement, mais aussi de l'incredulité, et d'autres crurent a de l'esbrouffe ou du fanfaronnage. Mais il n'y a pas de ça chez nous, un chti qui s'engage
atteint toujours son objectif sinon il fait taire et disparaitre les temoins de sa defection!
L'an passé il y avait un secteur en belgique que je voulais aller reperer, mais les conditions climatiques d'un ete pourri ne m'avait pas inscité a y rouler, donc cette fois plus d'excuse, le defi etait lancé , j'avais la motivation et un objectif.
Une fois le fil conducteur trouvé pour ce parcours, il ne me restait plus qu'a prendre le vtt et d'aller prospecter, inspecter, juger, choisir et valider, je devenais le VRP de la CBR, seul moi devait faire ce travail qu'aller relever les participants de la Y2J.
Durant chaque samedi de juin, juillet et aout, ou presque, j'accomplissais cette tache fastidieuse de reperer les sentiers.Heureusement, j'en connaissais environ le tiers, par contre si certains portion furent tres vite validé, d'autres furent tres difficiles a dénicher.Ainsi petit a petit, je me remettais chaque semaine sur mon ouvrage, parfois en faisant plus de 50 km de liaisons pour trouver 5 a 10 petits km interessants.
Au total plus de 1200km seront necessaires.
A cela s'ajoutait debut septembre la preparation du road-book et de l'orientation a la boussole, par cap ou par visée.
Et si regulierement,je donnais sur le forum des infos CBR, je sentais planer comme un voile de septicisme, voire de doute. cela confirmé par de nombreux posts, MP et mail de la chti et des Yétis.
Si pour les yetis l'angoisse d'une participation a la CBR sur plus de 100km,sans assistance ni possibilité de repli les inquietaient, pour la chti la distance et la metéo incertaine risquaient d'en demobiliser certains, deja echaudés ou plutot refroidis par cette maudite Y2J
Tres vite les Yetis, et leurs chefs declarerent forfaits,trouvant de futiles pretextes, d'excuses bidons, bref ils se degonflaient, abandonnant la chti a leur propre piege, une CBR a terminer sans eux.
Meme si le mythe du Yetis amateurs de parcours difficile, de challenge venait de s'envoler, leur cavale m'arrangeait bien, plus besoin de preparer un road-book, une orientation ou une cartographie, la chti sait utiliser ce type de document et en l'absence de concurrence, pas besoin de demontrer a soi meme notre suffisance, et surtout cetet fois en qualité d'organisatuer souvent contraint à l'encadrement je pouvais y participé moi aussi
Mi septembre, tout etait bouclé, plus question pour moi de la faire d'un traite seule pour m'assurer de la faisabilité,le tracé au curvimletre m'indiquait 135km a l'echelle 1/18000eme et j'accompagnerai les participants
Mais encore fallait il qu'il y en eusse!
Je comptais sur Fred, Mickey, Red et Dahu,mais Mickey excusé, il n'y avait que Red qui se soit portait volontaire sans reserve metéorologique, si il n'y avait qu'un seul volontaire, ça serait lui, le Mc Leod de la Chti!
Je tiens ici a saluer son courage!
J'etais cependant confiant en la meteo, il y a toujours une semaine d'ete indien en octobre, et comme la metéo n'etait pas bonne depuis quelque temps, cela me donnait bon espoir pour le 9, a part le risque de brouillard et de crachin.
Dans la derniere semaine, la meteo aidant, Fred, Dahu s'engageaient aussi, meme si juste au bout je crus a un desistement de Fred a la derniere minute.
Et jusqu'au bout je pensais qu'un Yeti serait venu nous accompagner, mais non, des degonflés je vous dis!
La veille, Christelle prepara la plastification de la cartographie, car m'etant blessé au genou un mois auparavent, j'etais a court de fond apres 2 semaines sans vtt, et si mon genou lachait durant le parcours, il y aurait alors la carto pour eux finir, surtout qu'ils demarrent vite, et ça je n'ai pas l'habitude de rouler ainsi sur de longues distances.
Pour moi mon challenge etait de realiser la plus grande distance en vtt en un jour, mon reccord etait recemment de 144km, fallait que je passe les 150, donc je decidais de partir de chez lmoi en vtt, l'aller et le retour m'octroyant alors 30 supplementaires.
Donc le samedi, une tres bonne revison du vtt, pose des spots car je demarrai dès 6H30, pour un RDV a 7h15 à Sebourg, avec le sac, pesé par curiosité à 8,6kg! sur le dos, c'est lourd de l'eau!
Arrivé sur place dans la penombre de l'aube, pas froid, pas de vent, mais gris, je demonte les spots et arrive avec a peine 15min de retard la betaillere de Fred,avec Dahu et Red!
Pas mal de discussion ça trainasse un peu a cause de fred et de son scoop, son nouveau VTT!, chargement des sacs,remplissage de camel, presentation du parcours,je pensais les suivre de loin et eux avec la carto, mais pas question ils decident qu'on roule ensemble, un doute m'etreint pour mon genou, une photo avant de partir et deja l'appareil de fred n'a plus de batterie, heureusement j'ai le mien nien chargé!
Je prends aussi une photo du porte bidon du 8XC de fred avec sa bouteille de rouge, pardon sa bouteille de badoit rouge dans le porte bidon en plus du Camel!
et c'est parti pour la CBR, en chti veste grise, j'avais conseillé le cuissard long, et quand je dis ça il y a des raisons, n'est ce pas Fred ?
"l'arme anti TS" ou la fable de "La rose et du Panzer"
Le petit groupe demarre,du moins allait demarrer a 8h00, mais fred avait oublié qq choses dans son fourgon, il ouvre son hayon, se penche a l'interieur et le hayon se referme brutalement sur son cul et le voila coincé,et personne ne l'aide à se degager de ce lourd fardeau, surtout que Dahu appuie dessus, mais pour ne pas y passer la journée, Red l'aide a se degager, pour les 50 ans faudra penser a faire remplacer le vehicule!
8h05pas de yétis, pas d'autre participant surprise, c'est parti en debutant par une belle descente vers l'Aunelle dont les berges en travaux obligent a passer par un autre sentier que j'avais emprunté le vendredi, ce fut le seul changement sur le parcours initialement prevu, on remplace les berges par des ruelles et des passerelles dont la fameuse passerelle Felix, lieu d'une chute d'une grande classe, associant le style de la tortue sur le dos, la classe du plongeur et l'efficacité de lubrification des bagues supérieures de la fourche de la Fox du Spé.
Le parcours remonte vers un petit tourniquet pour replonger par une ruelle bocagere vers les berges de l'Aunelle que nous suivront avant de remonter une belle cote sur le "32x32" pres du moulin de Rombies.
Ensuite une descente par une ravine,heureusement elle est seche, fauchée et les ornieres aplanies par les passages des engins agricoles depuis le mois dernier,car c'etait un bourbier envahi d'herbes et truffés de pierres.
Maintenant le circuit restera plat pour quelques kilometres, nous longeons l'Aunelle le long de sa rive amenagée et les moulins qui la retiennent, passage sous un tunnel a coté de Quievrain, puis nous quittons cette riviere a l'endroit où elle devient l'Hogneau, devant je discute avce le Dahu et derriere Fred et Red papotent, la vitesse est assez rapide, mais parler permet de réguler l'effort dans une zone acceptable pour le corps.
la piste devient plus difficile a travers des chemins agricoles defoncés et encombrés de pierres et remblais divers pour combler les ornieres, tient un champs de citrouilles, j'en profite pour prendre une photo....
Passage sur un chemin en devers, recouvert d'herbe, en contre bas de l'autoroute pres du poste de St Aybert, nous rejoignons le canal de Pommereuil par une petite portion de goudron, depuis Sebourg, nous etions sur le chemins de douanier a qq metres de la frontière belge.
Maintenant le chemin defoncé qui longe le canal de la Haisnes, tantot a fleur de la rive,tantot par un etroit passage entre les orties et ronces, dans le canal, pourtant l'un dess plus pollué de la region vivent une centaine de cygnes tout blanc qui pataugent dans une vase noire.
Devant le Dahu balaye toutes les toiles d'araignées tendues au travers du passage et jauge les flaques de boue. Peu habitué a rouler ainsi a la file indienne, je le suis mais reste prudent car je connais les quelques passages delicats qui se traduisent par un coup de frein et derriere Red doit esquiver pour ne pas me percuter, il n'a pas l'habitude de me suivre, mais c'est le mode de roulage a la Christelle, ne jamais suivre de pret.
Faut dire aussi qu'un TS absorbe tout, et surtout le Panzer du Dahu merite bien cette image de rouleau compresseur, rien ne l'arrete, tout est avalé rapidement, bosses, trous, pierres , ornieres..., derriere avec mon rigide et mon lourd sac, je dois menager mes fesses et tout le reste, je dois rentrer entier et aussi en etat fonctionnel, l'article santé du dernier VV souligne le risque des traumatismes a cet endroits pour les amateurs de longues distances. A chaque fois que le terrain devient delicat, je dois adapter ma vitesse, anticiper les chocs, un style entre le cavalier et l'equilibriste.
Si un Panzer a chenilles se stoppe au lance roquette à charge creuse, j'ai trouvé la façon de stopper le Panzer a roues du dahu, nous empruntons alors une tres etroite piste,bordée d'une tres hautes vegetation qui nous surplombent, et où les larges guidons relevés ne passent pas, les mains et les jambes sont delicatement caressées par les orties, les peaux delicatement lacérées par les epines des ronciers et les chairs entaillées par les larges et etroites epines des rosiers sauvages.
Devant le Dahu au lieu de ralentir maintient le rythme, mais a l'endroit meme où cet été je dus rebrousser chemin a causes des longues lianes de rosiers sauvages qui retombaient, le dahu qui eclaircissaient le passage stoppe net, pourtant ce n'est pas faute de lui avoir dit de ralentir et de se mefier, mais je parle tres peu allemand! Connaissant le style de blessures qu'afflige ces plantes, je crains le pire, et je me vois deja en train de sortir la pharmacie et le fil a recoudre, mais grace a ses gants, la veste et le cuissart long , il n'y a pas trop de bobo, derriere Red et Fred s'inquietent " c'est comme ça longtemps?", j'affirme "non, une dizaine de metres" , mais faut pas me croire car je n'en savais rien, j'avais evité ce passage, et je pensais que cette portion de GR122 etait depuis nettoyée,
On repart toujours fagelés par la vegetation durant une centaine de metres, en ressortant de cette jungle urticante, Dahu soigne ses blessures, moi je n'ai rien grace mon cintre plat etroit de crosseurs et ma tenue longue, mais pas de Fred ni de Red, les minutes passent, dahu ravitaille et quand fred en tenue courte arrive suivi de Red, les mollets et les cuisses bien griffées en ayant tenté une penetration en zone hostile, le guidon irressitiblement happé par les ronces, il s'est fait le tatouage de la CBR . Inquiets, ils me demandent si il y a encore quelques surprises de ce types, je confirme que non, en espreant que la zone qui arrive soit elle bien defrichée, mais normalement , on me l'avait promis! Pause nettoyage de plaies, ravitaillement et enlevement de pelures, dahu ote la veste chti, Red enleve la veste, un pull, un sweet, un maillot.......
En tout cas j'ai trouvé comment stopper des TS.
Nous sommes a la base de Chateau-Latourd de Condé, faut faire le tour de l'etang, mais c'est bien roulant et large, on roule en petit groupe et on parle du vtt de 40 ans de Fred! apres les nids de poule qui longe l'etang sur un km, puis les chemins de schistes a travers les terrils arasés, les bords carrossables de la base sont envahis par les caravanes et vehicules de gens du voyage, le secteur va encore etre transformé en une decharge a leur depart, mais je passe les commentaires a ce sujet
Le dahu se rejouit a l'idée de grimper le Terril Ledoux, mais il n'est pas au programme, mais il l'etais pour la version boussole, et l'on file bien vite vers la frontiere a la lisiere de la foret de Bonsecours.
Nous sommes au 27eme km du parcours, la CBR penetre en Belgique, elle ne la quittera qu'au 135eme
Nous empruntons une serie de ruelles tres pitoresque avant de traversé le village de bernissart avec ses maisons au architectures aussis etonnates que baroques, dont une toute blanche avec des palmiers, tout droit importée du Koweit!
Maintenant au 30eme km nous abordons les marais D'Archies et d'une ancienne zone exploitation miniere.
"L'homme qui portait son vélo"
Apres la traversée de Bernissart et son curieux plan local d'urbanisme, nous arrivons a l'entrée d'un chemin de Halage materialisé par un beau petit pont levis avec écluse qui gere le drainage des marais d'Archies.
Un long sentier en remblais de terril d'un km file tout droit sous les frondaisons des noisetiers qui le bordent, formant un veritable tunnel vegetal, dommage que le temps est gris, en été c'etait tres jolie, alors un rayon de soleil a travers les feuillages dorées d'automne m'aurait bien fait plaisir, et quelques trous d'eau assechés a peine boueux necessite une certaine attention.
Puis brutalement,le parcours bifurque a gauche vers les etangs d'affaissement minier. Un terril arrasé devenu une reserve ornithologique, mais nous approchons d'un passage anti-TS, mais j'avais reçu quelques garanties qu'il soit fauché, mais là au detour du sentier je n'en demandais pas tant! En effet, devant nous, une enorme plaie lacere le terril boisée, une defrichage aux engins de chantier court sous la ligne HT qui traverse cette zone. Je sais bien que le Dahu a du mal a distinguée les lignes HT dans les forets ardennaises, mais là c'est plutot plat et la carte ne sont pas utilisées, et mon petit chemin encombré de ronces et d'orties n'avait pas merité cela!
J'étais bien triste qu'il finisse ainsi, et devant une telle désolation jonchée de branches et d'arbres couchés, nous repartons. Et surprise, mon petit sentier est toujours là, qq metres plus loin, j'avais perdu mes repères devant ce chablis, et effectivement il a été nettoyé, plus de ronces geantes et d'orties a la hauteur du casque, il est bien propre, et delicate attention les troncs et souches des arbres morts sont toujours là.
Nous quittons cette zone sans aucune piqures urticantes, et le trajet serpente maintenat entre les ruelles des corons de cette ancienne zones miniere.
En arrivant a l'entrée d'un etroit boyau bordée d'aubepines fraichement coupées qui contourne la cloture du terrain de football, je decide de mettre pied a terre car le sol est encore plus épineux que lors des reperage, je porte alors le vtt pour ne pas mettre les pneux au sol, bien sur derriere ça rigole, mais Fred m'imite egalement seul Red reste sur son velo et derriere Dahu annonce qu'il roule dans la trace des pneux de Red.Mais le demi perimetre d'un terrain de foot c'est long et un TS c'est lourd, Fred pose alors son 8XC et roule dessus, mais moi je porte toujours le vip et Dahu derriere ferme la trace, il a deja ouvert la piste a travers les orties et les ronces alors cette fois il se la joue relax et moqueur. De nouveau en selle, j'ai a peine le temps de me relancer que 50m plus loin dans une autre ruelle, Red annonce, je suis crevé ,alors faut s'arreter, au km38, il est 9h45, l'experience de la rando des Epines et de la Maxi bicartonnade me dicte de demander à chacun de verifier ses pneux afin d'éviter la loi des series et faire un arret groupé.
Fred decouvre une epine mais hesite a l'enlever, pourtant en pneu chambre, vaut mieux l'oter pour voir et entendre si ça fuit car il reste encore 100km, le verdict tombe laconique, "ça fuit!" dit il. Immediatement Dahu inspecte ses pneux, il se marre, lui n'y a rien dedans, Red avait tout ramassé, bilan 15 minutes de perdues qui s'ajoute au 30 minutes du depart.
J'angoisse un peu car aujourd'hui est planifié la chasse aux gros gibiers debute a 10h dans la foret de Stambruges toute proche, normalement sans retard on aurait du dejà avoir traversé cette foret, alors que là o, y est a peine, j'ai peur de devoir modifier le tracé en cas de fermeture des sentiers.
On passe au dessus de l'autoroute E42, mais en velo dans ce coin faut se mefier, car les voitures foncent sur la nationale, mais qq centaines de mètre plus loin, on bifurque a droite dans le sentier de la foret, une piste cavaliere, heureusement bien plus seche que cet été, devant le groupe de 3 s'eloigne,avec mes pythons j'ai eu qq surprises a cet endroit lors du reperage, je limite la vitesse et la hauteur de mon sac m'oblige a la prudence en passant sous les branches, et je surveille aussi le cardio car dans les zones de sable , faut chercher le dur pour ne pas se mettre dans le rouge.
Devant il y a des hesitations dans les directions à prendre, je leur crie les directions, nous remontons vers la Mer de sable, une etendue de sables recouverte d'oyats, et de quelques mares, sans aucun interet, meme visuel, les maisons limitrophes sont des petits chateaux, la foret ressemble beaucoup a celle de Fontainebleau
Puis on remonte le Congo!, c'est a cet endroit que je m'inquiete a cause de la chasse, mais pas de chasse a cet endroit le matin, l'etroit sigle est entierement recouvert de sable, et ça monte, pas facile de rester dans la bonne zone du cardio.Plus haut, on entre dans le village, un labrador nous accompagne en suivant Fred,au Moulin de Crespin nous avons eu le droit a l'accueil de chevres vagabondes qui se sont enfuies a la vue du dahu, et là aussi le chien nous abandonne en sortant du village, nous descendons vers un tres joli petit coin,une zone boisée avec etangs,raidillons et belles descentes caillouteuses, prelude des carrieres de craie de Villerot.
Nous longeons les carrieres de Villerot par la route, c'est impressionnant, un peu comme a la carrière de pierres bleues de Bellignies. Curieusement le secteur est tres industriel et l'air degage qq odeurs nauseabondes des usines qui longent le canal de Mons,mais elles sont a une centaines de metres en contre bas et les arbres masquent leur presence, mais pas leur odeur. Un passage dans une etroitre ruelle pavée derriere l'église et l'on passe près de la CBR, une cimenterie!
Depuis la sortie de la foret ça discute beaucoup "bo papa" dans le groupe, on remonte alors vers la foret de Baudour,une tout autre foret, on va pouvoir bien s'y amuser et arreter de charrier Fred!
c'est fait, les singles commencent, il y en a pour une dizaine de kilometres, jusqu'à l'entrée de l'agglomeration de Mons.
Cete foret est ideale pour le vtt, pas mal de piste et de single, peu de monde a par qq vttistes, aussi des gendres a bo papa Fred.D'abord un faux plat montant large de qq km qui longe un terrain de golf, j'en profite pour faire de photo en roulant, puis en faux plat descendant sur des singles bien propres, bien sinueux, ça file vite et devant en file indienne, derriere je prends toujours des photos en roulant, puis ça devient plat et sableux sur qq km, faut chercher le dur, on sort de la premiere partie de la foret , les sentiers sont coupés par la voie ferrée, et avant de passer le pont, nous faisions une pause pour un 2eme pause ravitaillement au 60eme km
Tout va bien pour le moment, ça se passe bien, meme si le temps demeure gris mais doux et sec,
et pour completer le titre, "L'homme qui porte son velo a toujours une bonne raison!"
"Cap sur Mons"
Le parcours qui avait pris le cap Est, bifurque mintenant vers le Sud, et apres notre pause ravitaillement,apres 75 km a mon compteur, je commence a ravitailler, nous passons le pont de la voie ferrée pour retourner descendre vers la foret.
Au detour du virage apparait la Tour Eiffel, si si vous verrez la photo, nous allions trop vite dans la descente et dans l'élan nous n'avions pas freiné assez fort.
Une pensée a Mickey lors de la photo au pied du monument mais il faut maintenant remonter vers la foret par une piste goudronnée traversée de caniveaux profonds, de vraies pieges a lopettes!
Tout en haut de la piste, le sentier reprend ses droits, et apres (km de faux plat montant, nous profitons de 2km d'une belle descente entre les arbres et sur une piste sinueuse de la largeur d'une voiture, mais totalement recouverte de sable plus ou moins dense.Nous sommes dans le bon sens , nous croisons en sens inverse qq vttistes bien a la peine et meme en mode depannage sur le bas coté. avec mes pythons, je reste prudent, devant Fred, Dahu et Red se tirent la bourre aidés de leurs pneux bien cramponnés, j'espere juste qu'ils ne telescoperont personne et ne croiseront pas un vehicule en sens inverse.
Beaucoup plus bas je les rejoins a la sortie de la foret, à la hauteur de la chapelle ND du Mouligneau, tres pithoresque. Le Dahu est tout emoustillé, il y a un ane juste a coté de lui, non pas Fred, mais un vrai ane avec des grandes oreilles et plein de poils gris, sa cavaliere le tient par un harnais, et devant nous plein de chevaux, poneys, anes montés ou tenus par des cavaliers en tenue de gala occupent toute la place.
Une personne nous apprend que c'est la benediction des chevaux, une coutume locale où le prêtre benit la plus belle conquete de l'homme!
Nous assistons quelques minutes a la scene, certains automobilistes bloqués et impatient essayent de passer a travers cette parade. L'ane a coté de nous a un drole de regard, il se mefie du Dahu, c'est le 6eme sens animal. Prudents nous evitons de rester derriere lui, un coup de sabot et ça serait l'abandon, sur blessures ou cadre cassé!
On arrive a faire décoler le Dahu de ce spectacle, mais il est gené pour pedaler et il a de l'ecume au bord des naseaux!
Maintenat la CBR vire lopette durant plus de 2 km, ça permet de faire remonter la moyenne et de discuter un peu avant de retrouver un peu de foret ancienne en empruntant un beau sentier, et toujours ce sable et aussi pas mal de chataignes au sol, mais pas la temps de s'arreter et mon sac est deja assez lourd, meme si je finis le camel de 3l.
Apres un bon km de cette foret nous arrivons dans l'agglo de Mons par un sentier gravilloné qui brutalement vire a gauche, en laissant devant soit un beau precipice de 30m, au fond duquel passent les voies ferroviares qui deservent Mons, j'avertis le groupe du danger de cette zone, puis ça devale assez vite sur cet etroit passage entre pallissade et precipice en contre bas, puis au detour du dernier virage arrive le mode street.
Dans l'ordre , nous passons au dessus de l'autoroute par les rampes d'une passerelle pieton, puis on gravit le talus qui accede au pont de la voie ferrée que nous empruntons pour franchir le canal de Mons sur de fragiles plaques betonnées fendues, puis descente du talus pour acceder a la voie de hallage du canal.
Qui dit mode street, dit délire, alors pendant que je prends les photos du haut du pont, mes 3 accolytes s'amusent a descendre et a remonter le talus, mais un train passant a haute vitesse pres de nous refroidit les ardeurs délirentes du Dahu. Mais autant bien finir par une petite folie, une pente bien raide a descendre en trial. je previens que je n'ai pas les formulaires E102 de la sécu pour les hospitalisations en Belgique et que nous sommes a 45km de sebourg, mais rien n'y fait, ils tentent le passage, Dahu teste et evite de bousculer un vttiste flamand qui venait juste de croiser sa trajectoire, il aime bien pousser les flamands, surtout que là, c'etait un plongeon assuré dans le canal, puis Red valide, et Fred doit suivre pour ne pas se faire chambrer!
Petite tour du grand large, pas mal de personnes s'y promenent, velos, chiens, joggers, et aussi notre vttiste flamand sans casque que l'on double, une erreur de ma part dans une direction qui nous amene dans une voie sans issue, on repart dans l'autre sens , je retrouve le bon chemin, et on redouble de nouveau le flamand.
Passage pres de la gare de triage pour faire plaisir a Micheline, nous traversapons les autoponts par les passages pietons, puis le centre ville, il y a tres peu de circulation, pourtant il est midi, il fait beau, et on ne voit aucun badaux. Nous grimpons les voies pavées, dont certaines en sens interdits, mais autorisé aux vélos, que c'est agreable!
Mais prudemment les trottoirs sont plus sûrs lorsque l'on croise les voitures en sens inverse
Aucun probleme pour traverser la ville, mais meme pas une odeur de friterie, juste une boulangerie ouverte, nous quittons Mons par les boulevards et les passages pietons pour retrouver enfin un chemin gravillonné en contre bas des maisons pavillonnaires du vieux Mons.
Reste 2km avant de faire la pause repas, mais avant se dresse devant nous le Bois La-Haut, une belle grimpette qui nous menera a 108m d'altitude apres une montée tres raide en 2 temps d'abord une rigole a 10% durant les 2/3 puis le dernier tiers a 20%, avec qq cailloux, racines et branches, toute l'ascesion se fait dans un tunnel formé par la vegetation, une sorte de terril Rousseau par la face nord mais aussi haut que la Sabatier.
Devant Red et Dahu chahute, Fred suit mais decroche prudemment, moi j'essaye de prendre des photos en roulant derrière Fred sans me mettre dans le rouge, pas pratique, puis dans la portion a 20% Fred coince sur une racine, celle sur laquelle j'avais butée cet été, il pose pied, mais il arrive a redemarrer,mais moi j'ai du mettre pied a terre, bloqué derriere lui, mais je renonce a forcer sur le genou pour essayer de repartir, je termine a pied la dizaine de metres restant avant de remonter sur le vtt quand arrive dans la descente devant moi un con sur un velo qui au lieu d'attendre quelques secondes que je termine l'ascension, se lance dans la descente et m'oblige a passer sur le coté encore plus raide du sentier m'obligenat a mettre de nouveau pied a terre. bref je termine les 3 derniers metres a pied. En haut, Dahu s'amuse a tourner autour de l'arbre qui trone au sommet du mont de Mons. Dommage que le temps reste un peu brumeux car la vue d'ici est incroyable, mais le principal est dans le sac, il est 12h30, nous nous octroyons 30 minutes de repas assis au pied de l'arbre.
Je profite pour deguster un bon et grand jambon beurre et une bouteille d'eau, et je remplis mon Camel, mon sac se vide , ça soulage! nous discutons de tout et de rien, Red se fait nourrir par Fred et dahu, il n'avait rien pris et surtout delegué le portage de son repas !
Vers 13h, avec 75km au compteur (90 sur le mien) et apres les photos pour immortaliser ce petit repas, nous repartons, et cette fois ce n'est plus le meme type de chemins ni de paysage dès que l'on passe sur l'autre versant du Mont.
" Un petit tour de manège"
Apres le sable, la brume, la foret, les usines,et la Tour Eiffel, le parcours change totalement de physionomie, simplement en passant de l'autre coté du Mont du Mons, apres a peine 200m de sentier boisé, on passe d'un panorama urbain et industriel dans un ecrin de verdure et encadré par la foret, a un paysage de campagne vallonné avec quelques maisons dissiminées a travers les prairies et les champs.
je groupe profite d'une belle descente recouverte de petits cailloux calcaires pour filer dans le fond du vallon, moi je m'arrete pour immortaliser ce tres beau paysage, sans brume, ni brouillard.
Puis dans le bas de la descente je les rejoins car deux directions opposées sont possibles. C'est alors que le portable de Fred sonne, c'est Nyco qui prend des nouvelles, c'est gentil de sa part, un beau geste d'amitié, ou de compassion, a moins que ce soit une envie pernicieuse de savoir si l'on en bave alors que lui rentre faire la sieste. Mais comme tout va bien, autant lui dire que c'est un veritable plaisir cette CBR, tout a fait réalisable pour lui, et que c'est dommage qu'il ne soit pas là, qu'il manque quelque chose, bref lui mettre les boules et le cafard!
Le paysage campagnard emprunte alors une serie de bosses, avec parfois des pavés, des sentiers recouvert d'herbe, d'etroites pistes le long de champs de maïs, de ruelles de village, et aussi parfois d'un peu de goudron, la portion la plus longue de goudron nous permettra malgré les collines a passer de digerer tranquillement le repas, meme si l'on prend le vent de face, il y aura ainsi 3km de goudron consecutifs avec un passage en dessous d'un grand pont de briques au dessus duquel passe une voie ferrée, un ouvrage typique de la region qui ressemble beaucoup au Pont Rouge d'Autreppes pres du Caillou qui Bique.
Il est dommage qu'il n'y ait pas un autre passage, mais une grande carrière de craie isole les deux villages de Spiennes et de Nouvelles, cela nous contraint a rouler lopette, pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayer de trouver un autre chemin pour vtt. Enfin l'on arrive a une tres longue piste en terre et recouverte d'herbe et creusées de belles ornieres, des cailloux, des pierres et des trous de boue, alors d'abord ça grimpe sur un km, puis autant de faux plat, pour ensuite redescendre sur la meme distance, ça c'est pour oublier le précedant goudroné. Je continue a prendre des photos mais je n'aime pas ce coin, ça secoue de trop et je commence a sentir que la peau du cuissart ne suffit plus pour amortir les effets du sac, mais c'est surtout a cause du goudron precedant où je suis resté trop longtemps assis qui a produit cet effet cuisant
Mais l'on va arriver a une particularité du circuit assez étonnante.
En bas du chemin, le groupe m'attend avec compassion, un TS ça serait bien sur ce type de chemin, mais meme si je suis d'accord avec lui, je la joue ironique et d'un ton ironique je lui demande de lme presenter son bo papa !
Nous arrivons a un passage tres marrant, un petit tour de manege, la traversée de prairie, avec vaches et boeufs qui y paissent, le chemin , il n'y en a plus, faut suivre la petite riviere appelée "La Trouille", peut etre la trouille peut etre de se faire courser par le betail, donc apres le tourniquet qui oblige a passer les vtt a bout de bras au dessus des cables tendus, Red s'elance pour couper a travers le troupeau, je m'en dissuade, d'abord il ne faut pas effrayer le betail, ensuite on ne sait jamais comment une bete apeurée pourrait reagir. le jeu consite donc a longer au plus pres cette siinueuse riviere, en evitant de tomber dedans et de rouler dans les bouses toutes fraiches, mais je suis le seul a avoir un garde bou...se avant et arriere, qq photos et je les suis, mais pas de trop près, car je remarque que les roues du dahu ont fendu en leur milieu plusieurs etrons tout frais, donc si je le suis de trop je vais prendre les projections de la roue ar , meme si une grande partie de celles-ci se retrouvents alignée, entre ses fesses tout le long de son cuissard, vous imaginez le tableau ! au bout de 300m, nous repassons de la meme maniere le tourniquet de sortie, en portage de vtt!
Nous quittons le Petit Harveng où une exposition de vehicules militaires anciens garés sur la place du village sont l'animation du week end. Je roule devant le Dahu, puis derniere bosse avant Givry, un bon ruban a travers les champs, d'abord une belle montée, puis une grande descente bien longue, un bon km, un chemin de tracteur avce une ligne d'herbe au milieu et les deux passage de roues sur une terre gravillonée, je les laisse partir pour prendre une photo qui donnera l'image de distance que cela represente de voir ce long ruban avec 3 petits scarabés noires a la file, mais je les previens de la grande mare de boue en contre bas sur le chemin.
A chaque descente c'est pareil, ils font la course entre eux, mais moi je reste prudent, gerant mon effort et la peau de mes fesses ! Mais faut que je les rattrape sinon ils vont filer tout droit au lieu de tourner!
Puis nouvelle traversée de prairie par tourniquet, en visant le cimetiere pour la sortie, cete fois c'est en pente, sequence slalom entre les boue vers le tourniquet de sortie, j'ouvre le chemin pour faire la trace dans les herbes, a la sortie du tourniquet , faut longer sur 50m le mur du cimetiere le lond duquel poussent des aubepines toutes seches mais toujours avec des epines acérés et de l'autre coté le barbelés.Je porte mon vtt et les autres aussi, maintenant depuis le passage au terrain de football de Bernissart, ils ne se marrent plus quand il me voit faire ça maintenant!
Nous avons droit entre les epines vegetales ou metalliques, fred prefere celles vegetales car il force le passage en passant a travers les aubepines tandis que Red montre une astuce pour les eviter en levant le vtt et en le portant a bout de bras de l'autre coté du barbeles travers, il n'a plus de force dans les bras Fred ou bien les bras sont trop petits!
Sans encombre, nous finissont l'angle du parcours de la CBR en longeant les bord canalisés de la Trouille, toujours elle!
Miantenant c'est le final de la CBR, reste 50 km a faire et pas les plus facile, maintenant le circuit va etre casse-paattes, fini les faux plats des forets, les bosses entre Mons et Givry que nous venon de passer, place aux succession de coillines et de raidillons,et cap a l'ouest, je viens a mon compteur de passer les 100 km ! 85 pour les autres .
Vous connaitrez demain qui etait le maillon faible de la CBR !
"le debut de la fin"
Vous connaissez la fin de la rando, vous savez que nous tous avons terminer la CBR, donc vous ne vous posez pas la question de savoir si nous allons finir, mais vous vous demandez qui va faiblir ?
nous quittons la Trouille pour se diriger vers la "Via Dahu", un long chemin agricole valloné de 4km, entierement recouvert d'herbe haute masquant avec de profondes et etroites ornieres, en dehors de cette particularité propre à vous coincer les pedales, le tracé longe une ligne electrique 20000V qui decrit a quelques metres de hauteur la forme du sentier et son valonnement.
Je les envoie sur cette voie avec cette fois trois fils conducteurs comme guide
Initialement sous forme cartographique, le guidage cablé, du parcours ne souffrait d'aucune confusion possible, contrairement a la mesaventure du Dahu à la Y2J,d'où le nom de "Via Dahu"
J'en profite de prendre quelques photos, en profitant de cette vue plongeante sur ce chemin ressemblant a des montagnes russes sur lesquelles trois petites formes a la queue leue leue, tel un petit train electrique sur des orniers en guise de rails, mais avec une micheline en mode poussant et non tirant.
Je pourrais aussi comparer ce que je vois devant moi à 3 scarabés fuyant ensemble sur un sol fraichement bêché.
Enfin, ça roule vite devant faudrait peut etre que je me remue un peu pour les rattraper au lieu de profiter du spectable, de toute façon au bout du chemin il y a le village d'Havay, il devront m'y attendre.
Donc avec precaution je reprends mon avancée, en evitant les ornieres profondes qui cette fois sont seches, mais comprtant quelques pierres bien cachées par les herbes et il y a 3 bosses assez raides a passer.
Un peu plus loin, comme prevu ils m'attendent a l'entrée du village en se ravitaillant en nourriture, mais ils n'ont plus d'eau, le soleil commence a percer la brume, on sent la chaleur de ses rayons
Seul probleme, c'est que l'on a passé Mons, et Givry, les seuls points où l'on peut avoir de l'eau en bouteilles, depuis Givry, c'est le desert, des villages perdus, sans aucune animation, essentiellement des agriculteurs.
Bien sur le Dahu, baroudeur et debrouillard connait l'astuce, il veut que je lui trouve un cimetière.
Non pas qu'il a besoin de quelques reliques, ni pour aller mettre qq fleurs, ni pour commetre un quelconque rite satanique, mais pour y prendre de l'eau, car dans les cimetieres, il y a toujours un point d'eau de ville accessible aux visiteurs, malin le dahu, mais si c'etait pour y trouver de la nourriture, je me serai posé qq questions.
Pas de probleme, il y a un cimetière a 200m de là, à la sortie du village, la grille est maintenue fermée par un fil de fer, j'entre regarde sur le coté, un robinet économiseur est bien là, les copains entrent et je conseille de purger un peu la canalisation avant de remplir les poches par mesure de securité sanitaire.
Mais c'est plus long a ravitailler que moi, car moi je vide ma derniere bouteille d'eau dans ma poche a eau, mais eux ils doivent preparer leur potion magique, ce qui manquent pas d'attirer les bestioles a ailes, et j'ai bien du mal a me debarraser d'une guepe qui a decider de rentrer dans mon sachet rempli de nourriture sucrée.
Près d'un quart d'heure de pose avant de repartir a nouveau, je n'aime pas les rythmes saccadés de progression, j'aime bien garder le meme rythme quand je roule, direction Bougnies a travers champs, le soleil est ien plus present, et un petit vent se leve, je sens nettement la chaleur dans mon dos causée par mon gros sac a dos de 25l, qui heureusement s'allege progressivement.
Sur cette zone m'avait posé un certain probleme lors du reperage de cette été, apres un nouveau coup de cul a donner pour passer un raidillon recouvert de pierres bleues, je ne m'attendais pas a ce que j'allais trouver, surtout je roulais en court et que devant moi j'allais trouver une ravine encaissée, a profil desendant, mais totalement envahi d'herbes tres hautes a la hauteur du guidon et d'oseilles geantes, avec qq orties pour faire joli. Cette voie pourtant validée comme passage de randonneur etait impraticable, heureusement en vtt , profitant de cette longue descente de 300m, je pouvais avec peu d'effort me frayer un passage, en me mefiant quand meme car je ne voyais pas où je posais ma roue.
Mais aujourd'hui, suite a mes remarques à qui de droit, le passage etait degagé, non pas fauché mais passé a l'herbicide, et tout en bas de cette ravine je sens mes roues glisser, plus d'adherence, je previens derriere du risque, de gamelle, sur une trentaine de metres, la totalité des dechets vegetaux se sont deposés a cette endroit poussés par les eaux de ruissellement
Avec prudence sur ce lisier vegetal nauseabond, visqueux et brunatre, nous sortons de ce cloaque pour traverser une nationale.
Devant encore une nouvelle bosse a passer, cette une nouvelle grimpette d'une centaine de metre sous un tunnel arboré tres sympathique, le soleil filtre entre les feuillages, ça j'aime bien.
Par contre la suite plus stressante, toujours dans une zone tres peu roulante, parsemée de pierres, trous, branches, et toujours montante, devant le dahu leve sur son passage des perdraux et des poules faisannes, elles s'envolent du sentier encaissé entre deux champs, nos tetes effeleurent la crete du fossé, ce qui m'inquiete ce sont les poules faisannes, en general c'est le gibier pour du tir immediat, je me demande, meme si je n'ai rien entendu jusqu'a present, si la société de chasse locale n'a pas prevu un tir au pigeon en cette apres midi.
Si c'est le cas on est mal barré, on va se faire plomber la tete, meme si le coté abstrait "avoir du plomb dans la tete" definit une maturation d'esprit dont nous aurions bien besoin, le coté concret n'a rien de rejouissant, et ce n'est pas la remarque de Fred precisant que les chasseurs ne tirent pas en direction des chemins qui,a cette heure avancée de l'apres midi, va me rassurer. (desolé Nestor).
Le coté angoissant va s'accentuer lorque nous arrivons a un coin a mettre le cafard a une bande de trublions emechés, alors pour 4 vttistes en mode raid, ce que je vois me glace un peu plus.
Un sentier encaissé recouvert d'herbes seches et de vegetation malades, en faux plat descendant, dont l'entrée est signalée par 3 arbres morts dont les branches nues et seches s'elevent encore a qq metres du sol, mauvais presage ? Nous devalons le faux plat, plutot les 3 devant filent droit devant, moi je reste plus mesuré dans ma vitesse.
Mais tout ce passe bien, en bas de cette longue descente, je les previens qu'il y a qq marches a descendre, car un escalier en pierres bleues rejoint la zones goudronnée, au loin je les vois descendre passer l'obstacle, j'arrive tranquille, en bas les paris sont lancés, est ce que je descends le smarches a pied, sur le velo, sur le dos, bref chacun choisi son hypothese, mais seul Fred a gagné, j'arrive a leur niveau en roulant sur le vtt..........en ayant pris soin de contourner ces marches, en passant plus loin par une portion goudronné descendante, je ne vais pas changer mes habitudes.
Nous sommes dans le fond du village de Bougnies, faut maintenant regrimper de l'autre coté et c'est bien raide, des lacets types montagnes, pour atteindre le sommet de la colline en dehord du village.
Je suis devant, derriere ça suit ou presque , il y en a un qui me parait un peu a la traine alors que sont compteur vient de passer les 95km!
Devant ça roule et la descente arrive avec ses pierres et ses cailloux, j'accompagne le laché, il profite de la descente pour rejoindre l'echappée, mais une nouvelle cote en chemin de terre partiellement gravillonné, longue comme un jour sans jambes, bien raide et droite, suffisamment large pour en bon jargon lopette "passer par la fenetre" et la il passe par la fenetre, mais qui ça il ???
"La ressurection"
Et oui derrière il y en a un qui souffre sur cette portion, a tour de role nous decrochons pour l'accompagner et l'encourager, mais maintenant nous sommes sur un haut plateau et devant nous un pont en brique surplombe le sentier, c'est "la voie Micheline", mais rien n'y fait, il n'accroche pas le train, c'est un wagon laché qui tente de nous suivre, nous passons sous le pont et puis apres un sentier longeant flanc de coteau la voie ferrée qui nous surplombe et en contrebas où coule bien une riviere, mais elle n'est pas seule a couler paisiblement en ce moment, derriere il est a la dérive, et ce n'est pas la montée sur un large chemin de terrre en plein champ, a decouvert qui va l'aider a reprendre des forces. Et nous devons faire une nouvelle pause en haut de ce plateau pour l'aider à recupérer, car nous devons traverser cette zone degagée pendant 7km avec en partie une longue partie en pierrier, un chemin totalement pourri recouvert d'herbe et de morceau de briques et un chemin agricole avant d'arriver a Sars la Bruyere que nous traversons par des etroits sentiers gravillonnés bordés de barbeles delimitant des prairies a vaches, chevaux, anes et de chevres, et derriere toujours notre infortuné camarade qui a perdu ses jambes progresse comme il peut.
Ces sentiers nous menent a l'entrée de la foret de Sars la Bruyere que nous contournant par un chemin agricole en lisière de foret sur 2km avant de penetrer dans la foret.
Mais je ne vous ai pas encore donné le nom de notre compagnon en detresse, je suis sûr que ça vous enerve, alors je vous donne un petit indice pour ceux qui suivent et lisent bien les CR publiés ?
Nous essayons de lui donner toute sorte de ravitaillement pour le requinquer, mais pas d'epo, ni de pot belge, nous n'avons que différents types de sucres à lui proposer et en plus il fait le difficile.
Alors est ce l'un d'entre eux ou le souvenir des beaux sigles de cette foret où il a déja roulé qui produisent un boost, mais au premier single, il passe devant et c'est reparti durant 6km a faire la chasse avec les deux autres, descentes entre les arbres, raidillons bien feuillus, desecntes bien raviné, un petit guet, le fond du ravin sont avalés a grande vitesse, nous assistons a sa ressurection, un miracle, certainement du a la potion magique en tue du dahu, mais l'effet turbo-nitro-boost n'est pas permanent, tout juste un coup de fouet, un coup de cravache, bref un truc pour se vider encore plus les tripes ensuite.
Ainsi la derniere montée signifiant la fin de la foret aura raison de lui, il replonge dans le coté obscur du vttiste cul de jatte.
Nous quittons la foret en empruntant le retour par le parcours de la rande vadrouille, un champ de bosse, un sentier entre deux prairies où s'ebrouent des chevaux, puis un long cordon goudronné, pour quitter Blaugies et arriver sur athis par un chemin agricoles en plein haut plateau, avec du vent de face et plein d'ornieres.
Toujours a la traine, j'ose demandé a celui qui m'accompagne si faudrait pas mieux le faire couper la zone suivante pour qu'il evite les grosses bosses dans les ruelles bocageres d'Athis, mais l'avis est mesuré, je prefere lui demander, je me retourne mais il n'y a plus personne, ni lui ni son chaperon accompagnateur, je repars sur le sentier en sens inverse pour les retrouver, ça serait dommage de les perdre maintenant a 20km du final.
A leur rencontre, je propose l'option raccourci pour lui, mais trop fier, il ne veut pas lacher le fil du parcours. De toute façon il a raison, apres il va entendre parler tres longtemps de son raccourci.
donc en plein inconscience de ce qu'il l'attend, il decide de continuer a nous suivre.
Mais il n'aurait pas du, les 3 bosses a passer vont l'achever, il se transforme en veritable boulet dès la derniere ascension vers Montignies, et a tour de rôle, nous l'accompagnons, mais la moyenne en prend un coup, nous venons de perdre un km/h depuis Bougnies soit sur 30km. Il n'a plus de jambes, et c'est long de rouler ainsi, surtout dans le final, et mon mal cul revient car je ne roule pas assez vite pour soulager la pression sur la selle lors du pedalage.alors parfois je repasse devant lui, c'est si rare qu'il faut le souligner. mais grace a lui le final sera plus facile avec ce rythme de randonneur.
Il en fallait un qui craque pour eviter qu'un autre craque ensuite, c'est le principe du maillon faible, la chaine de 4 maillons a laché, preservant ainsi les 3 autres d'une autre defaillance.
Alors meme si je doutais de mon genou, je suis soulagé, je vais pouvoir terminer la CBR, et je ne suis pas seul, un autre s'en rejouit ainsi, nous lui serons eternellement reconnaissant de s'etre sacrifier ainsi pour nous permettre de finir frais cette CBR. Meme si il lui faudra digerer cette faiblesse et surtout nos desagreables futures remarques sur sa pietre performance.
Et puis c'est de sa faute aussi, il n'avait qu'a rouler plus cool au debut et laisser glisser les provocations a chaque bosse, et aussi d'en etre initiateur, etre constant demeure la principale conduite dans ce type de raid.
Mais je ne vous ai toujours pas donné le nom du boulet de service, alors un deuxieme indice pour vous aider a le decouvrir, quelques jours avant il etait malade avec un grosse creve, je pense que c'est ça la cause reelle de sa defaillance.
Nous arrivons sur la place de Montignies, reste 12km a faire, du moins si il arrive a se relever, il est là assis par terre, je leui donne qq pattes de fruits de Christelle pour essayer de le relancer, un coup de fil a Christelle pour leur dire qu'on sera a sebourg vers 17H si tout va bien, mais reste encore qq bosses a passer et pas des petites.
le compteur indique 115km, ça sent la fin
"Epilogue"
Oui je sais , vous voulez savoir qui sera le boulet du jour, si ça peut vous faire plaisir depuis que vous attendez, alors je vais proceder par élimination, s'il en reste qu'un ça sera lui
Mais j'ai quand meme laissé quelques indices dans le precedant épisode.
Je n'aurais jamais cru qu'il serait celui qui allait craquer.
Donc déja, ce n'est pas moi, mais ça aurait pu l'etre, avec mon genou convalescent que j'ai menagé durant le parcours, j'ai failli etre à la ramasse a cause de ce mal aux fesses causés a la fois par mon cuissart usé, mon sac trop lourd qui m'écrase sur la selle, ce qui a necessité que je gonfle de 200g de plus les pythons, me privant d'un petit confort bien apreciable sur ces chemins caillouteux.
Les amateurs de raids et de marathons subissent toujours un petit desagrément qui par la suite devient génant, puis dérangeant et enfin insupportable au point d'en faire une fixation qui finit par peser sur leur performance.
Nous le petit désagrément est notre boulet, on s'y est fait mais là, il a bien du mal a remonter sur son vtt, pourtant la route pavée qui descend nous mene a un promontoire escarpé a flanc de ravin, le sentier a fleur d'un precipice certe modeste, mais d'une bonne dizaine de metres, est suffisant pour se faire tres mal.
Je previens du danger en cas de mouvement ou de glissade vers la gauche, j'ouvre le passage devant histoire de limiter la vitesse, et ensuite je les laisse passer devant quand le risque est moins grand, meme si la vegetation importante accrochée a ce sentier a chevres les seduit, elle masque le risque et notamment un peu plus loin un effondrement de sentier creusant une saignée de 30cm a travers le passage!
Un peu plus loin il y a un escalier de pierres bleues et de briques permet de remonter vers la route dix metres plus haut grace a une trentaine de marche . Grande hesitation, un peu sous pression par un promeneur avec son chien, ils decident de les monter en vtt en passant sur le coté, profitant d'une etroite zone de terre seche. moi je les passe a pieds, aucune raison de changer, je vais prendre quelques photos de la scene.
Derriere le Dahu essaye, une , deux , trois , et la quatrieme marche le fait caler, donc derriere on decide passer a pied, il n'y a plus de challenge, où le Dahu coince, pas la peine d'essayer, a moins d'avoir un vtt de trial et le bagage technique qui va avec, faut mieux passer a la Dom, en contre bas le promeneur s'eloigne déçu, il n'y a pas eu de spectacle.
Nous decendons la rue pavé pour plonger vers le guet de Montignies, un classique du genre, meme si la pente bien raide à gravir ensuite navre notre boulet, je passe devant, pret a shooter les descendeurs , Dahu, Fred, Red, un a un passent en soulevant une gerbe d'eau, j'ai le temps de les prendre ainsi chacun en photos.
Je m'interroge car mon appareil a depassé les 70 clichés alors que d'habitude il bloque a 50, j'ai peur qu'il me fasse encore des siennes comme a chaque fois que je l'ai pris pour les reperages de la CBR, notamment pour mes deux plus grands reperages et dans des coins que je ne connaissais pas, il m'avait planté par defaut pile ou s'initialisant tout seul ! Va-t-il me faire faux bon une troisieme fois, ce n'est pas un vrai appareil photo, juste une webcam avec memoire, mais suffisamment petit et simple pour etre dans ma poche a chaque sortie vtt.
Je continue donc a l'utiliser, en esperant que c'est la couleur grise du ciel du matin qui a favorisé une meilleure compression des pixels
Je repars, je double le boulet, et je rattrappe Fred et je discute un peu avec, donc le boulet ce n'est pas Fred, meme si c'est lui qui me donnait le plus de crainte dans cette CBR, tous les deux nous sommes bien contents d'avoir eu notre camarade a la ramasse pour nous soulager un peu.
Devant, et il est devant depuis tout le parcours, il pete la forme, le Dahu s'amuse de la scene, il sent aussi le retour a l'ecurie, et oui celui qui a plein de misere depuis 35 km c'est Red, certes nous le soutenons a tour de role, le nourissons, l'encourageant, et puis c'est tout, on ne va pas aussi le cajoler, mais je lui donne le nombre de cotes qui reste a passer depuis le passage a Athis, alors il decompte, mais motivé et tetu, il passe la pente la plus difficile du retour sur son vtt sans mette pied a terre, mais une nouvelle pause s'impose pour lui.
Puis apres une longue piste qui nous remonte sur Onnezies, nouvelle pause, decidement si faut l'attendre ainsi a chaque km, on n'est pas pret de rentrer, d'ailleurs en l'attendant Dahu penetre dans une prairie ramasser qq noix, il en propose a Red qui n'en veut pas, il n'a plus envie de rien, il ne rigole meme plus, meme l'annonce que l'on repart pour 3km de parcours descedant vers le Caillou ne le déride pas. Heureusement que je ne lui ai pas parler de la grosse cote qui suit ensuite.
Donc on redemarre et j'applique la technique que j'applique a Christelle, ne pas ecouter,ralentir ou attendre , on roule normalement sans casser la cadence et derriere faudra essayer de tenir le rythme constant, et ça marche car après un petit sentier zizagant enttres les barbelés cloturant les prairies, puis la dreve boueuse mais cette fois seche, la descente caillouteuse le Caillou, en prenant des precautions car il y a pas mal de promeneurs, puis passage de la passerelle, et nous remontons le Caillou par une belle montée assez longue, d'abord la moitié sous les chataigniers dont les fruits tapissent le sol, puis sur le goudron.
Au loin nous entendons les vrombissement des motos de cross d'un championnat de Belgique qui utilise comme chaque année une prairie vallonée sur l'autre versant de la colline.
Nous basculons ensuite vers Angreau, et une belle descente nous mene à un petit sentier de 400m entre la cloture barbelée d'une prairie et une rangée d'aubepine, ce n'est pas le moment de crever a moins de 4km de sebourg, le sentier debouche en contre-bas sur un chemin qui bordés d'arbres qui masquent l'entrée du passage au point que j'ai eu du mal a le trouver lors des reperages.
Derriere on sent le plaisir d'arriver, meme Red commence a y croire, mais encore qq bosses et c'est fini.
Une bosse, un sentier bien raviné, nouvelle bosse, une chemin agricole, et c'est la frontiere, nous sommes revenu en France, derniere bosse, et dans la descente en terre qui suit on croise des chasseurs qui repartent aux voitures, l'on est bien en France!
Derniere descente, et la boucle est bouclée, nous arrivons au niveau du croisement que l'on avait emprunté le matin meme, j'avais alors lancé: "Normalement vers 17H, nous reviendrons de là !", alors au meme endroit a 17h10, ironiquement Dahu lance a Red: " Tu viens? On refait un tour!" Mais Red fait semblant de ne pas entendre, il regarde son compteur 136km !
Encore un petit km de goudron et nous serons au parking, et pour finir on roule bon train, Red reste avec nous, en arrivant au parking, il pourra s'ecrouler !
Au parking, il est 17H15, Christelle et mes enfants sont là pour nous accueillir avec le ravitaillement, mon compteur indique pile 150km, 18 de moyenne, mon reccord est battu,
Tartes, biere et jus de fruit ramenés par Christelle, nourriture salée par Fred et Dahu, les vtt sont sur le sol, il fait soleil, Red est assis par terre il ne se relevera plus !
J'en profite pour essayer les TS de Red et de Fred, pour les tester sur la zone de cailloux de la place du Triez, celui de Red me plait bien, c'est dommage d'etre le boulet du jour avec un tel velo, on ne sent rien en restant sur la selle, je n'essaye pas le panzer du dahu , il est trop haut pour moi, et ensuite je repasse au meme endroit avec mon VIP, au choc de la première pierre d'instinct je me leve de la selle, donc trop facile une CBR en TS, pour la prochaine les TS seront interdits, ou alors amorto gonflé a bloc! d'ailleurs Red l'avait mis dans son sac pour rouler, car un TS avec un amorto degonflé roule moins, mais meme avec une pompe dans le dos ça ne regonfle pas un Red!
apres 1/2H de pause rav, je me soulage de mon sac et de tout ce qui est trop lourd sur le vtt, j'ai enfin un vtt leger pour repartir a la maison et de toute façon Christelle va m'escorter en voiture sur le goudron, une pratique vététesque tres courante au pays du bopapafred. J'ai encore la montée de sebourg a faire, je salue les CBRistes, et je repars pour 15km supplementaires, sur goudron, une belle cote pour commencer puis direction valenciennes, je roule a bloc, le compteur bloqué au dessus de 30, ça va faire remonter la moyenne, Christelle me suis ou me precede selon la circulation, je ne suis pas fatigué, je me sens bien , tout leger, et en 15minutes je suis arrivé chez moi apres un detour pour laver le vtt a la station de lavage, le vtt n'est pas trop sale, mais je n'ai pas le temps de le laver a la main, mais il a bien merité une bonne toilette et du wd40.
Une fois le vtt propre et graissé, les affaires rangés, une bonne douche et c'est fini, l'objectif est atteint, les 3 mois de preparation oublié, la CBR 2005 est morte, j'ai pulverisé mon reccord, 167km, 19 de moy, 8H40 de selle!
Deja je me dis faudra faire mieux l'an prochain!, mais ça sera une autre histoire
FIN , enfin
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