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DDIA : 16-02-2016
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CR de Math
Montignies sur roc... n' roll.
Récit mouvementé d'une rando pas piquée des hannetons.
Acte 1, l'histoire se met en place
j'ai pas lu le forum hier, j'attends la troupe sur le parking du novotel... jusque 7h15. Là, pris d'un doute, j'avance jusque chez fred, où je trouve fred et nestor en train de monter les vélos... red est pas là, ouf, chuis pas le dernier (c'est bien la derniere fois). On décolle peu après, on sait qu'on va être en retard. Bref, route à peu près nickel, aidés par le copilotage ovpl de fred (ovpl => on va par là), on arrive sur place, on s'inscrit, et c'est parti
Acte 2, où le héros (c'est à dire moi) se sent au dessus de ses pompes
décollage. ça descend. etrangement, moi qui aime tant ça, je me sens pas trop rassuré. Tant pis, on est partis, on va pas la jouer lopette. Premier gué (je resitue l'action, il est 8h40, ça fait 2 minutes qu'on roule), trempé, c'est l'objectif j'imagine. On regrimpe jusque montignies, puis route ininteressante jusqu'au 1er terril. Dans l'intervalle, ils m'ont perdu.
Acte 3, le terril (il parait que c'est mieux quand c'est mouillé)
On arrive au pied de ce terril dont la silhouette m'effrayait depuis 5 bornes. Ca grimpe, fort. Ca descend, fort (à tel point qu'il m'arrive de mettre pied à terre, chuis vraiment pas dans mes pompes aujourd'hui). ça regrimpe, ça redescend, et arrive le premier ravito. Jusque là, j'en chie, mais c'est pas trop boueux. Je me sens en petite forme quand même.
Acte 4, la boue. (où je me dahuise)
dom nous en avait parlé, nestor y avait fait allusion. La Boue, avec un B majuscule. Omniprésente sur cette portion du parcours, elle me fait mettre pied à terre un certain nombre de fois. Ca colle, ça chainsucke, je maudis le parcours.
Une petite descente, un petit pont. L'eau ruisselle et ça sent bon, la forme me revient. La trève dure 1 minute (à la louche). On arrive au pied d'une côte (elle mérite presque une majuscule mais je l'ai tellement insultée pendant que je la grimpais qu'elle a perdu toute vertu), recouverte intégralement de boue. De la bonne grosse boue noire qui colle, qui fait même faire *zwip zwip* à mes salomon de randonnée (j'ai pas encore de pédales auto, donc je roule avec des baskets à gros crampons). Arrivés en haut, on se fait tous insulter par un riverain parce qu'on salit sa jolie rue. Effectivement, on l'a recouverte intégralement d'un tapis de boue, on aurait dit la période des betteraves. On retourne dans un bosquet, puis, au détour d'un virage... Un gué. 3 à 5 mètres de large, et de l'eau jusqu'au genou (chuis pas très grand faut dire). Camel trophy style, je me prend pour rambo. Le ravito est situé juste après, histoire de motiver les gens à le traverser au plus vite probablement ?.
Acte 5, j'aurais jamais du les suivre
A la sortie du ravito, j'accroche 2 bikers, dont un avec un joli tshirt rouge "service incendie - Dour". Ca tombe bien, je sens que la rupture est proche. Un oeil au compteur, 42 km, sur 45 (oui, vu le retard accumulé, je décide de faire le 45 (théorique, mais j'y reviendrai plus tard), pour éviter qu'ils m'attendent trop longtemps). Devant un grand pont, les fleches nous font tourner à gauche, dans le bois. Et là, *ourgh*. un raidillon infranchissable à vélo (voire même à pied), on galère pour monter les vélos. 2 km plus tard, on retombe sur un ravito, en france. Je vérifie que je suis bien à un ravitaillement de la bonne rando, puis je repars. *ATTENTION A LA DESCENTE* nous crient les deux jeunes filles qui tiennent le ravito.
Acte 6, où l'excès de confiance en soi nuit, énormément, même.
48 km au compteur, *boah, on doit être à 2 minutes de l'arrivée*. On descend, au départ debout sur les freins, puis arrivé aux 2/3 de la descente, je les lache, le vent souffle dans mes oreilles, les sensations reviennent, je me sens chaud pour finir en sprint. La route bitumée arrive, je penche le vélo, le compteur affiche un ptit 45. et *zwip* *frrrrrt*aieeuh. le vélo se couche sur moi, je glisse en dessous, évidemment, des pneus boueux sur du goudron gras, ça tient moyennement. On s'encquiert de mon état de santé et de celui du vélo, tout me paraît nickel. Sauf que 200m plus loin, alors que je subodorais le chainsuck, ça se met à craquer du coté de la transmission. Le temps que je jette un oeil, le dérailleur était passé dans la roue, la patte de ce dernier ayant lachement décidé de rendre l'âme. La chaine, dans un élan de solidarité mécanique, prend elle aussi la poudre d'escampette. Evidemment, j'ai la moitié de mon matos mécanique dans le sac à dos, mais rien pour remonter une chaine, et encore moins une patte de dérailleur. Là, je me dis, optimiste pour pas un rond "bwoooh, on est arrivés là". Mais en fait non. J'ai raté aucune boucle, j'ai tout fait en bon petit soldat. Mais nos chers amis belges doivent avoir des problemes quand ils reglent leurs compteurs, ou alors ils donnent les distances à la louche. Et c'est plus de 5 km que je me tape à pied. Un autochtone me propose de l'assistance, mais je n'ai plus la force dans les bras pour me faire tirer par son monospace (je précise, je sais à quel point mes lecteurs potentiels peuvent être pointilleux quand il s'agit de termes qui prêtent à interprétation). A 1km de l'arrivée, je tombe sur un camarade d'infortune, à qui il est arrivé exactement la même chose, mais à cause d'un chainsuck. J'arrive à 14h tapantes sous le chapiteau, où je retrouve la chti connection faisant honneur aux productions locales, et pas loin d'être ronde comme une queue de pelle. Evidemment, mes mésaventures font rire tout le monde.
Bilan chiffré :
1 patte de dérailleur hs.
1 cable/gaine bien abimés par le parcours poussé
1 dérailleur griffé
1 cale pied (oui je sais gna gna gna) explosé
1 coude modèle pizza reine
1 genou margherita
1 mollet bien griffé (je me suis pris d'amour pour la végétation locale, de l'herbe aux ronces en passant par les orties)
53 km, dont 5 à la force des mollets.
2 bières de l'abbaye des rocs.
3h40, et 14 km/h de moyenne totale (enfin honnetement avant c'était pas bcp plus glorieux).
J'ai fait l'impasse sur la boite que je me suis mise en tombant d'une ornière alors que je roulais à fond les ballons derrière un mec, ainsi que sur un paquet d'allers simples vers des buissons et autres bas cotés.
End of Transmission.
Math, fourbu.
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CR d'Ysma
quel feu d'artifice pour cette premiere sortie groupée !!!
bin ,moi aussi je me suis viandé.j'ai fais 2 NESTOR mais attention pas des Nestors de dernieres categories ....non ,non des hors categories!! des NESTORS²
1ere Nestor : dans les terrils ,red est devant moi , Fred, lui est derriere ,premiere tentative ,un OTB loupé ,Fred en profite pour me doubler (y'a raison dans les parties tecniques je suis une vraie limace (on peut aussi remplacer "vraie limace" par "vraie Christelle"- et un morceau de gruyere pour la p'tite dame...).je relance pour rejoindre fred et zwiiiiiiiig ,une nestor sur le cote droit ,groschoc sur le genou et la main droite.... aiiieeeaiiiie..il reste encore 45 km
2eme Nestor :au meme endroit que math, j'ouvre le bal ,je lache les freins au meme endroit mais arrivé sur le bitume.... zwiiiiig !!!, la roue av chasse ,belle chute et belle glissade sur le cote droit . le bike n'a rien juste une petite griffe sur le derailleur ar moi j'ai un peu plus de mal à me relever,une maxipizza 4 fromages sur la hanche droite ,une royale sur le haut de l'epaule , un peu le coude droit abimé et encore la main droite
rien à la tete ,merci le casque,il bien claqué sur le bitume ......aiiiieaiiiie.....encore 15km
malgré toutes ces Nestors , je me suis bien regalé . vivement l'edition 2006
dommage que "dom et jerry"n'ont pas pu se joindre à nous . on aurai parler de la CBR!!
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CR de Chtiman
les +
- le fait de se retrouver là bas à 8 de la Chti (Nestor, Felix, Cerbere, Ced, Math, Red, Fred, Ysma et moi)
- la très bonne humeur sur le parcours malgré les conditions (quoique, p'tet' que Félix a un peu pesté sur sa transmission...)
- le parcours, si on enlève la boue, était bien choisi, varié
- ravito sympa (sans plus)
- la bibine et le yaourt à emporter (très bon le yaourt, bibine pas encore bue) sous le chapiteau bien adapté pour accueillir des vttistes.
les -
- le fléchage parfois tardif... est-ce pour cela que Félix, Cerbère et moi (plus quelques autres gars) avons loupé la fin du parcours ?
- le bike wash indigne dans ces conditions climatiques
Sinon, le bilan est moyen pour moi : inscrits comme tout le monde sur le 60, on a dû faire 46 bornes en 3 heures (2 crevaisons et la perte de temps y ont contribué). Pas d'excuse, avant qu'on se paume j'avais décidé de terminer sur le 45 vue l'horloge qui avançait rapidement (je recevais mes parents à manger). Pas de chute à signaler (contrairement à d'autres), quelques "poussages" de bike (notamment la "fameuse" grande côte de boue). Malgré ça, je n'ai pas souffert. J'ai juste pas trop pris mon pied dans ces conditions...
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