CHTI

CR de Chtiman

CR de la Despatures 2005 J'y suis allé dans l'optique de faire la 65 (en fait 6 mais mes 30 bornes de reprise le vendredi soir ont laissé des traces sur mes fesses et je ne me sentais pas le courage d'endurer autant. Du coup, je me suis rabattu sur le 48. Accueil très sympa, bénévoles très actifs pour gérer la circulation des véhicules.

Arrivé 8h15, le temps de me préparer, de sortir le vélo, de rejoindre l'incription, de faire une photo pour un journal local (à ce propos, si l'un de vous connait ledit journal et s'il a un web, je suis preneur de l'info) et je prenais la route vers 8h30, seul puisque je ne voyais ni Lechtipère ni de tissu vert dans les parages... Dès le départ, une innovation : un contrôle surprise pour éviter les randonneurs sauvages (à l'inscription on a eu droit à un tampon sur l'avant-bras et il fallait le montrer). Ensuite, jusqu'au premier ravito, c'est une succession de passages dans les champs et de pavés. La dernière ligne droite pavée juste avant le ravito était éprouvante... Le ravito était très bien achalandé et fournissait un bel outillage en cas de problème, bonne ambiance générale.

Presque après le ravito (à Hasnon me semble-t-il), on est emmené sur la fameuse tranchée d'Aremberg ! J'ai fait une bonne partie au milieu des pavés mais ils ont tout de même eu raison de moi et j'ai terminé sur le chemin en cendres. Je me demande toujours comment on peut rouler là-dessus avec des boyaux... Les quelques kms qui suivent sont assez plaisants car on passe en pleine forêt (en laissant la mare à Goriau sur notre droite), au milieu des fougères d'abord, puis sur des passerelles (pas très sécurisées d'ailleurs) pour franchir de larges fossés et on remonte ensuite vers Raismes/St-Amand en prenant en premier lieu des chemins recouverts de feuilles mortes puis le chemin bitumé qui passe sous l'autoroute... On passe le long d'un canal en longeant une voie de (mini-)chemin de fer, on bascule sur l'autre rive et, vers le 40e km, le second ravito est là. Idem que le premier : nickel !

La fin du parcours reprend des chemins dans les champs pour nous faire regagner le stade du FC Bléharies où des gamins sont en train de se livrer une farouche bataille. Je lave le bike (4 tuyaux : parfait), le fait sécher (rapidement vu le temps), le range dans le coffre et prend mes affaires en espérant une douche : mais non car les vestiaires sont occupés par les minots footeux. En dégustant mon sandwich et mon Coca en attendant Félix, je regarde le match, ça me rappelle mon enfance. Apparemment, les jeunes en short bleu et maillot genre Ajax on gagné (les autres sont en jaune et noir), mais je ne sais pas si c'est Bléharies ou les visiteurs... 11h30, Félix déboule avec ses enfants, on se paie mutuellement une eau gazeuse (l'un comme l'autre avons un objectif à court terme, d'où pas de bière) en attendant Lechtipère ou Math59 mais il y a du monde et arrive midi. Je décide donc de laisser Félix et de m'en retourner.

Résultat : 2h30, pas de fatigue, pas de crampe, le cardio qui n'est jamais monté dans le rouge. Content quoi !