CHTI

CR de Félix

06.00' : le réveil sonne. J'ai peu et mal dormi.

Pour arriver au point de ralliement : pas de fléchage. Mais il est vrai que pour trouver la mairie/salle polyvalente, il ne faut pas de G.P.S. Inscription 07.00' passé de peu : nombre de cyclotouristes mais je suis apparemment le seul VTTiste. Le fléchage : rouge consistant en un "A" prolongé de la flèche directionnelle. Je m'acquitte de 2 € et me voilà parti sous un radieux soleil printanier. A la sortie du village, dans les champs, à la première bifurcation, je n'aperçois pas le fléchage : je mets celà sur le compte du soleil qui est bas. Je passe sous l'autoroute et me dirige vers la Marque que je franchis après avoir hésiter sur le parcours à suivre. Au carrefour suivant, plus de fléchage. Je fais marche arrière et aperçois alors un organisateur qui finit le fléchage et me mets sur la bonne route. On longe la Marque et direction Bouvines (chemin où manifestement aucun VTT n'est passé depuis des lustres, envahi d'herbes hautes, largeur insuffisante fut-ce pour un piéton, bord constitué de planches de bois parallèles au sens de progression avec risque de glissade et de chute dans les barbelés) puis Cysoing où l'on contourne le château en suivant un petit cours d'eau. Arrive l'inévitable bourbier. Je perds de vue à nouveau le fléchage et fais demi-tour. Je comprends alors que le fléchage à la bombe sur un sol détrempé, boueux, défoncé est devenu à plusieurs endroits illisible. Et je constate que le parcours est en réalité constitué aussi, sur les piquets cette fois, de flèches en bois bleues avec mention "AVTT". Pourquoi ne pas l'indiquer au départ ? En plus, ce n'est pas pratique ce fléchage différent suivant qu'il est au sol ou en l'air. Et quand le terrain est irrégulier, glissant, on regarde par terre et non pas sur les piquets ! Il n'en demeure pas moins que le parcours est varié et relativement boisé. C'est joli le Nord sous un bas et pâle soleil printanier. Premier ravito à l'acceuil sympa : je suis le premier. Je parle de VTT, les deux organisateurs me répondent cyclotourisme. Je signale le problème du fléchage et ils promettent d'en aviser le responsable pour qu'il fasse de la "repasse". Menthe, grenadine, pain d'épices, cake : pas lourd...

Le deuxième tiers posera moins de problème de fléchage. Je commence à ressentir l'inconfort de ma selle (sans doute le bec un chouia trop relevé). Les nuages et le vent feront ponctuellement apparition. Un début de fringale s'installe. Le parcours se banalise un peu : Bachy, Wannehain. A force de rouler dans le guidon, je ne reconnaîs pas des tronçons qu'il m'arrive d'emprunter mais dans l'autre sens. Deuxième ravito à Wannehain : grenadine, menthe, pain d'épices, cake. Toujours rien de plantureux... Et voici le troisième tiers où l'on n'évitera pas Camphin-en-Pévèle dans tous les sens. On évite le carrefour de l'Arbre pour bifurquer à droite et ensuite longer l'autoroute de part et d'autre et se diriger vers Baisieux et sa base d'activité. Sentiers cassants et ravinés se succédent. Le parcours est banal : je sens que mon popotin réclame que je me sépare du Scott pour un tout-suspendu pour l'hiver et la boue ! Et vivent les selles Specialized Body Geometry. Et puis, je suis désespérement seul. De tout le parcours, personne ne me rattrapera. Je n'aurais aperçu qu'un seul autre participant d'une autre distance au deuxième ravito, qui repartira avant moi. Tout seul, c'est usant ! Le 50 km en fait finalement 56 (on me l'avait dit et confirmé sur le parcours). Pas de douche. Un bike-wash à deux jets où plusieurs (dont un possesseur d'un Lapierre red lite, un vélo de freeride dans le Nord !?!) nettoient leur spad à la brosse à dent et au coton-tige. Bière et sandwich. Tombola : deux sacs gigogne rouges Stumpjumper (un petit et un moyen à roulettes).

Bilan mitigé. Pas trop de bitume mais un parcours inégal. Je ne retournerai pas nécessairement. Peut mieux faire.