CHTI

CR de Chtiman

C'est la première fois que je participe à la rando du Vélo Club Maroeuillois et je dois bien avouer que j'en ressors particulièrement content. L'accueil d'abord : impeccable ! Chocolat chaud, café, petit pain. La participation ensuite : 2,50 EUR. Pour ce à quoi on a eu droit en plus de l'accueil, je trouve que c'est très honnête. Les parcours enfin : à part la boue, ils ont été très bons, peu de goudron, quelques bonnes grimpettes, ... Voici pour le résumé, allons maintenant dans le détail.

Arrivé à 7h30, je me trouve une place de parking, sors le VTT, me prépare et me rend à l'inscription. Bon accueil, pas mal de monde pour une heure aussi matinale et là, surprise : le 52km pour lequel je m'étais préparé est en grande partie en road-book (en fait, 15 et 25 fléchés et 32, 42 et 52 en road-book). Je n'en ai encore jamais fait mais le gars me rassure et me dit que c'est très simple. Je bois mon café, mange mon petit pain et je lève le camp vers 7h45. Deuxième (mauvaise cette fois) surprise : mon compteur refuse obstinément de se mettre en marche !!! J'ai beau le triturer dans tous les sens, pas moyen. Je suis un peu vert mais je me dis que, pour ne pas être venu ici pour rien, je vais faire 2 fois le 25. On commence donc par quitter Maroeuil en longeant un bras mort de canal (ou un étang, je ne sais pas très bien) et on se tape environ 300m de bouillasse hyper merdique : le ton est donné ! Passé ce petit bois, on remonte dans Etrun par la route pour reprendre un chemin en légère descente avant de remonter un chemin pavé qui nous remet sur une départementale. Quelques centaines de mètre plus loin, on prend un chemin bien herbeux et très humide (et là j'apprécie d'avoir mis mes couvre-chaussures -des Carnac, très bien-). Je roule pour le moment en solo et c'est très agréable d'avoir les chemins pour soi. Le parcours n'est pas plat, comme à Dainville la semaine dernière : ce ne sont pas des montées et des descentes "qui tuent" mais ça n'arrête pas. Je rejoins ensuite Bray au travers des champs puis je contourne Ecoivres pour entamer la première difficulté du trajet : l'ascension du mont Saint-Eloi. Le petit chemin qui entame l'ascension est trop difficile d'accès pour moi en conservant suffisamment d'élan (perpendiculaire à une route nationale). Résultat : je cale dès les premiers mêtres. Je pousse sur une quinzaine de mètres histoire de retrouver un léger plat et je remonte sur le vélo pour terminer sur le petit plateau. Quel plaisir de voir l'église... Pas le temps de souffler, on redescend immédiatement l'autre versant pour entrer dans ce que j'appellerai le bois de Villers. Et là, c'est la grosse galère : les motos et quads ont laissé des traces qui empêche quasiment tout le monde de rouler ! C'est "labouré" sur toute la largeur du chemin et c'est une mélasse bien épaisse qui colle. Là où c'est moins boueux (j'ai dit "moins", pas "pas"), il y a des ornières qui gâchent tout... Bref, on n'est pas mécontent de retrouver de la boue "normale" dans la longue ligne droite qui mène à Villers-au-Bois. C'est dans le village qu'a lieu la bifurcation entre le 25km et les parcours au road-book. Je continue sur le 25, un peu déçu tout de même... Je m'aperçois alors que je n'aurai pas de ravito... Le retour vers Maroeuil se fait par de larges chemin fraichement creusés à coup de bull mais, du coup, en terre bien molle et bien collante à cause de la pluie de la veille. Ca reste néanmoins praticable. On repasse sur le côté de Mont-Saint-Eloi puis on se rapproche un peu de Neuville-Saint-Vaast avant de revenir vers Maroeuil. Arrivé à vue du panneau d'entrée de Maroeuil, troisième surprise : mon compteur se met en route ! Quel délire !!! Je décide donc de troquer mon second tour de 25km par un tour de 32 ou 42km en road-book.

Je passe sur les 15 premiers kilomètres déjà décrits, la seule différence c'est qu'il y a beaucoup plus de monde cette fois (j'aurai donc fait la première boucle tout seul)... Le début du parcours en road-book est super bien fait : tous les chemins et toutes les routes sont indiqués (mais barrés) sur les croquis. Seul légère ombre au tableau : le kilométrage indiqué est parfois inexact (de peu, certes). Le début du road-book nous fait emprunter des chemins de tracteur dans les champs puis une montée dans les bois de difficulté "dur dur" sur le road-book icon_wink.gif. Effectivement, la montée plus la boue rendent l'ascension difficile. En voulant me rattraper d'une probable chute à cause d'une racine, ma réception provoque une crampe. Pour ne pas hypothéquer le reste de la rando, je décide de terminer la montée en poussant. A la sortie de la portion boueuse, on a droit à une longue ligne droite (on longe la commune de Camblain l'Abbé) puis à un petit passage goudronné avant de rattraper une ancienne voie de chemin de fer si j'en juge par l'aspect du chemin et par la présence d'une maison mentionnée "ancienne gare". Reste une grande ligne droite assez rapide qui nous amène au ravito à l'entrée de Carency. Excellent ravito : petits pains, tranches de pain d'épice, pates de fruits, oranges, eau et sirop. La question se pose de savoir si je fais le 42 ou le 32. Physiquement le 42 serait possible mais la boue omni-présente rend la moyenne plus faible et le planning que je m'étais fixé ne tiendrait pas la route. Bref, je continue sur le 32. Traversée de Carency par un chemin de terre fraiche qui grimpe plus 2 ou 3km de goudron nous remette sur les 10 derniers kilomètres de la boucle du 25. Je ne décrirai donc plus cette partie sauf qu'à mon grand étonnement, certains chemins étaient moins boueux... Le vente ? Mon imagination ? Il est environ 11h20 et j'entends pas mal de monde dire que le 32 était plutôt un 37. J'aurai donc fait un bon 60km en tout. D'après la carte, les 42 et 52km devaient probablement prendre une partie du chemin des crêtes de l'Artois : Ablain-Saint-Nazaire, Aix-Noulette et Souchez pour revenir sur Carency et rattraper le 32.

Très content de ma matinée... Question organisation, le fléchage et le road book était parfaits, les ravitos bien achalandés. Seul bémol, le lavage des VTTs : un seul jet d'eau avec les parcours proposés, c'était très léger car il fallait plus de temps pour virer cette boue collante. Perso, j'en serai à nouveau l'année prochaine.