CHTI

CR de Ced

Eric et sommes partis sur 100, aprés la boucle des 20 premiers km on était deja rinçé!!!
Bifurcation sur le 60 pour terminer à 76km, départ 8h30 arrivé 14h30 le même horaire que l'année passée mais avec 25km en moins!!!!
C'est dommage toute cette boue mais bon c'est comme ça

CR de Kiki

meme sentiments que nyco, je n'ai pris aucun plaisir hier: j'avancais pas dans les 30 premires bornes, ensuite ca allait mieux mais là c'est pat qui a commencé à vraiment souffrir du coude...
bilan 61 km avec une moyenne miserable de 14.5. Je suis ko aujourd'hui, pas de douleur, mais aucune force.
sinon pat a failli battre Mikey et ses 60€ du kilometre. (heureusement que le cadre est pas en titane)

50 kilometres: cassé: un derailleur X0, une roue libre, une cassette et un cadre ! et oui le sunn est mort ,en tout cas pour le multi: il aura une 3eme vie en SS entre les mains d'un autre.
une bete remontée du derailleur juste apres le dernier ravito et crack tout cassé!!

CR de Hocusfocus

pour moi, 50 km tout rond... décés de mon cadre, de la roue libre de la crossride, du dérailleur X0 et de la chaine...
pas mal pour une rando!
sinon, je me suis vraiment éclaté avec vous!! super ambiance, bonne rigoalde et quelques tirages de bourre sympa en côte avec certains!
vraiment, très chouettes groupe!! et le fait d'attendre kiki et moi était vraiment sympa! merci à vous tous!
je reviendrai sans soucis car j'ai bien apprécié!

et sinon, oui, je reconnait...le nord, ça monte! pas fort mais de belles longues grimpettes!
et vraiment de chouettes paysages une fois le brouillard levé.. dommage pour la boue qui en a rincé plus d'un, y compris moi..

CR de Félix


L'avalée du diable 2008.

J'avais vraiment une revanche à prendre suite à l'abandon forcé pour cause mécanique à Houdain.

Le réveil sonne à 05.45.
Arrivé sur place, j'ai à peine posé mon KHS sur le poulailler publicitaire que j'entends chuchoter : "tu as vu, un singlespeed...".
Je serre la louche à Auguste Focus avant de prendre le départ - au milieu de la brume -  dans la deuxième volée. Erreur : je me mets directement dans le rouge en roulant sous mon rythme derrière les randonneurs du dimanche (Ha, ces btwins, ces pompes à pied qui dépassent du sac à dos, cette radio dissimulée dans un porte-bagage). Et comme je ne suis pas du genre "pousse-toi de là que je m'y mette", je prends mon mal en patience. Mais çà me gave quand même. D'autant plus que le parcours se poursuit dans un bourbier infâme suivi d'une descente traître, cahotique et glissante. Bonjour le tout rigide. Mes gants boueux glissent sur les leviers de frein.
Un regroupement des roses suite à un problème de fléchage emmène un pow-wow improvisé. Je décide d'aller le plus loin possible. Le tracé s'améliore et devient plus roulant. Le soleil apparaît et jamais la pluie annoncée ne gâchera la rando.
Le quad de l'organisation me rattrape. Son conducteur pointe ma roue arrière du doigt, lève le pouce et me demande si tout va bien. Il viendra régulièrement prendre de mes nouvelles, notamment à l'occasion d'une crevaison.
Regroupement des roses au premier ravito : la pompe de l'organisation est défectueuse au niveau des valves. Pas moyen de gonfler à  bloc le pneu avant qui avait crevé. Idem à l'arrière où la chambre à air montre des signes de faiblesse.
Un gars me questionne :
"Tu n'es quand même pas en fixi ?"
"Non"
"Ah, tu n'es quand même pas fou à ce point !"
"Nnnnnnnnnnnnnnon..."
La remise en route sera laborieuse surtout au 33° kilomètre et suivants dans le long single track en contre-bas de la route. Je suis au bord de l'implosion. Je taille une bavette avec Kiki et Hocus.
Ravito (trop peu fourni) du monastère de Belval : pour la première fois, je goûte leur fromage (pas mauvais par ailleurs).
Dans le raidillon qui suite, je rattrape un groupe de trois dont l'un décroche de ses camarades. Je le dépasse et aborde les deux autres qui n'aperçoivent pas ma présence et poursuivent leur bonhomme de chemin côte à côte. Je les suis quand j'entends crier derrière : "Hé, les cop's. Ecartez-vous. Vous allez vous faire dépasser par un gars sans dérailleur. La top classe, les amis". Et il se fout à rigoler. L'un des deux, sans doute vexé, va se mettre en chasse. Il ne me dépassera que brièvement dans une côte où je mettrai brièvement pied à terre. Pour le reste : kékette broquette :-)
50 km et bifurcation : je me dois de revoir mes ambitions à la baisse. Le gros de la troupe part sur le 40/80/100. Fredzz, Nico 59 et moi poursuivront en triumvirat jusqu'à la fin (merci de m'avoir attendu) par le 60 (où supposé tel).
La chaîne (neuve) morfle : les sauts de chaîne se multiplient dans la longue drève qui conduit à La Comté. Arrêt pour la retendre.
La montée de Bois-Mont me casse le moral : je préfère, malgré deux essais, mettre pied à terre pour en garder sous la pédale automatique.
Au ravito suivant, je peux enfin gonfler correctement gonfler mes deux pneus. Un participant d'une longue distance se plaint de la médiocre consistance des ravitos au motif - notamment - qu'il n'y a pas de banane...
Je franchis le gué traversé une semaine au préalable à Houdain et ce sans difficulté si ce n'est qu'au moment du coup de cul pour en sortir, ma roue arrière se désolidarise des bases et se met de travers me bloquant sur place. Encore ces cuissots testostéronés...
Celà commence à sentir l'écurie, je donne tout ce qui me reste. Je me fais dépasser par un tout-mou multi sans casque et - allez savoir pourquoi -çà me gonfle. Dans le dernier raidard, je jette mes dernières forces et le dépasse. Le reste m'a été rapporté par FredZz qui me suivait : le gars aurait regardé ma roue arrière avec des yeux grands comme des sous-tasses. FredZz lui fait un clin d'oeil moqueur et se fait interpeler : "Et avec un seul pignon ?!?.

Bref entre 81 et 83 km pour une moyenne d'un peu moins de 14 km/h. Dénivelé d'un peu plus de 1.000 m.

Pour la première fois, je me restaure à l'omelette (+ sandwich et binouze(s)) que j'avale comme un beau diable.
Petite bavette avec le président (qui nous remet la coupe du 3° club) quant aux particularités du mono-vitesse incompatibles avec un départ groupé de "masse".

Certes, les conditions météo ont rendu certains passages impraticables. Mais l'organisation fût quasiment parfaite et les organisateurs très accueillants.
Celà vaut-il néanmoins 12 euros pour une rando hyper sponsorisée ?
Et pour les longues distances, il est dommage d'arriver au port dans une ambiance de fin de vacances : bike-wash sur le point de fermer, démontage des stands du salon vélo et produits du terroir.

En bref, je suis content de mon résultat (vu ma condition physique du moment) et lorgne du coin de l'oeil un accessible 100 en mono-vitesse sur terrain sec (restons raisonnable...).