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#1 29-12-2006 09:53:13

admin
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Sars la Bruyere, le 28-09-2005

CR de Dom

« La Grande Gadouille »

Au départ de Sebourg, Christelle et moi arrivons les premiers un peu avant 8H , histoire de se préparer tranquillement, puis arrivent Dahu, red, Nestor et Mickey. Le temps est beau, mais le terrain s’annonce un peu gras.
Red a déjà oublié la poche de son Camel, il charge son sac d’une bouteille d’eau, Christelle qui n’a pas voulu prendre son SN essaye son vieux vtt gris alu, mais la position ne lui plaît pas, et c’est parti. Pour aller vers le bois de Sars, j’ai choisi la voie la plus rapide a travers la plaine, il y a 18km a faire pour y arriver. En quittant Sebourg on aborde aussitôt une longue cote, j’en profite pour tester le système vox des talkie-walkie entre Christelle et moi. Ainsi je suis sur de ne plus la perdre en route comme l’an passé, petit rappel technique, le système vox évite de devoir appuyer sur un bouton pour parler, mais ça exige plusieurs conditions, d’avoir bien placer l’oreillette et le micro, d’avoir régler le niveau de déclenchement de la communication a la voix, d’attendre une seconde pour répondre à l’échange précédant, idem pour parler, le vox ne se déclenche une seconde après avoir détecter la voix. Y a aussi deux autres précautions qu’on découvrira plus tard !

8h20, Folkor n’étant pas arrivé, nous partons, les premiers km en plaine sont parsemés de qq mares de boue et les passage dans l’herbe sont très mouillée a cause de la rosée. Mais mon SN tape de devant a chaque choc, ma fourche ne coulisse plus, elle reste bloquée en position haute j’ai a peine 2cm de débattement très mou et je talonne a chaque pierre, certes elle a l’âge du SN, 5ans et a dépassé cette année les 18000km, bien entretenue, pas une rayure sur les plongeurs, mais là je ne comprends pas ce qui se passe.. donc je roule souple et pas trop vite car je ne sais pas si elle va tenir, si ça ne va pas fêler la douille de direction, point faite des premiers SN , de toute façon comme je dois montrer le chemin , je n’ai pas d’autres choix que de rouler. je regrette de n’avoir pas pris le vip avec sa duke race de 100mm, mais connaissant l’état du bois et le style de la sortie , il n’était pas utile Un passage par le Caillou et une remontée par l’ancienne voie ferrée, je reste derrière avec Christelle, ça me permet d’observer la technique de descendeur de Nestor et sa pirouette sur le parapet de la passerelle en bois humide. Plus ça avance plus les flaques d’eau et de boue sont présentes, alors qu’elles sont en plein soleil et plein vent, je suis inquiet pour la suite sur l’ancienne voie ferrée encaissée et protégée par des arbres . Mon inquiétude était fondée, les ornières de près d’un mètre sont remplies d’eau , pire des mares d’eau profitent du moindre enfoncement pour s’allonger sur plusieurs dizaines de mètres et bloquent le passages. Deux choix sont possibles, soit escalader le bas coté pour passer dans le champ 2m plus haut, soit un passage en force a la Nestor qui tel le Titanic sombre au milieu de la mare d’eau en plantant son X-contrôle dans la boue avec de l’eau au dessus de son amortisseur, donc séance pataugeoire et bien du mal pour sortir le vtt de là, bien sur personne pour l’aider, d’abord parce qu’on avait pas envie de se mouiller, et que ce n’est pas facile de marcher quand on est plié de rire ! Il faut pas croire que ce bain aura refroidi les ardeurs de Nestor, qq km plus loin, évitant cette fois le petite flaque de boue, il ripe sur le bas coté et de vautre le cul dans les ronces retenu heureusement par un grillage évitant une culbute en contre bas. En résumant, Nestor tombe aussi bien en essayant de passer dans une mare d’eau qu’en essayant de passer sur le coté, ça promet pour la suite ! Un peu plus loin, faut tourner a droite, je laisse Nestor dans sa cueillette de mures, et rattrape les 3 devant pour leur signaler le changement de direction au croisement de 4 sentiers , et j’attends le retour de Nestor pour repartir en même temps que lui, plus loin derrière, je vois Christelle et m’assure qu’elle nous a vu tourner a droite. Il s’en suit un beau raidillon caillouteux et un sentier avec de profondes ornières recouvertes d’herbe et bordé d’une épaisse haie d’orties, seule la trace du milieu est correcte, sur le bas coté les pédales cognent contre le bord des ornières et on balaye les orties du bras et de la jambe. Mais faut que j’aborde une autre caractéristique du vox des talkie, c’est qu’il y a un canal pour l’émission et la réception, et comme je discute avec Papounet, je monopolise le canal, mon TW émet , Christelle entend tout ce que je dis a Nestor, mais elle ne peut pas se faire entendre. Pourtant elle avait un truc important a dire, elle ne nous avait pas vu tourner et elle suivait toujours tout droit la voie ferrée et était arrivée a un cul de sac.

Elle attendait que j’arrête de papoter pour signaler qu’elle était perdue, heureusement que Nestor a basculé très vite dans le trou d’une ornière et que je me suis ainsi éloigné de lui, sinon je continuais a parler. Donc quand j’entendis hurler Christelle dans l’oreillette des mots que je ne peux répéter ici, je fais demi tour, croise Nestor toujours empêtré dans la mauvaise trace, pour retrouver Christèle en contre bas qq centaines de mettre plus loin. Je la rejoins au carrefour, et cette fois je la ramène sur le groupe. Je tiens a signaler un défaut du système vox, c’est qu ‘ensuite le temps de rattraper le groupe beaucoup plus loin, c’est que j’entendais toujours Christelle s’énerver dans le chemin, et pas possible de m’éloigner , je l’entendais toujours dans l’oreillette, d’habitude c’est plus facile, sans le TW, je m’éloigne un peu comme ça je ne l’entends pas , mais là cette fois elle avait la main ou plutôt le canal, ,pas moyen de couper le vox, et j’entendais un flots ininterrompu de réflexions diverses et variées sur mon bavardage, le terrain, la boue, les ornières, la vitesse, le vélo.... au loin le petit groupe attendait, et je craignais qq remarques désobligeantes du Dahu qui allaient provoquer chez elle et dans mon oreille quelques perturbations.

Mais le Dahu occupé a tripoter les manettes de Mickey avait trouvé une occupation plus amusante que ses habituels propos misogynes, et comme le reste du parcours était plus roulant, plus secs et pavés avant l’arrivée au bois, les ondes sont restées sereines jusqu’au moment où l’on arrive a l’entrée du bois.

Une barrière bloque l’accès au bois, mais assez haute pour y passer dessous mais certains se coince dessous a cause de la bosse du camel-back, normal pour rappel le chameau a 2 bosses et il vit dans le désert où il n’y a pas de boue ni de barrière a passer dessous ! le Dahu en profite même pour se coincer dans une haute branche basse, a cause non pas des cornes mais du sac a eau Ensuite une belle descente grasse et caillouteuse suivi d’une longue montée, le terrain est pierreux et recouvert d’une terre noire car c’est le versant d’un ancien de remblai minier , recouvert par la foret, je suis Papounet qui fidèle a son habitude démarre en trombe au bas de la cote, ralentit au milieu pour zigzaguer ensuite a l’agonie en arrivant en haut, faut dire que cette cote est vicieuse car on ne voit pas la crête, et la piste découvre a chaque virage une autre portion ascendante, arrivé presque en haut où nous attendent le clubs des 3, on bifurque a gauche pour un sentier plat et boueux, une rigole parsemée de limaces géantes mutantes oranges fluo. J’ouvre le passage pour indiquer la bonne trace mais derrière Papounet fait de l’obstruction et gène le passage, faut dire que les dégagements sont encombrés de branches basses qu’il n’aime pas, lorsque je me retourne il n’y a plus personne, seules quelques points colorés naviguent au loin, et Papounet mal a l’aise en zone trialisante , teste la ligne droite dégagée du sentier mais de nouveau il se tanke et tombe dans la boue noire sous les rires moqueurs des autres ! On ne verra pas beaucoup de chevreuil avec tout ce boucan! Puis un raidillon pavé où la motricité est exigée mais aussi une adhérence a l’avant , Red, Mickey et Dahu le passent sans pb, moi, ma fourche rebondit sans cesse au moindre choc, Christelle et moi finissons a pied et Papounet tente en vain de repartir en cote et fini en draisiene a califourchon . On retrouve le groupe puis en file indienne on évite les passages boueux en passant sur les bas cotés, entre les arbres et les racines cette fois Papounet reste sur son vélo derrière nous. On traverse la nationale pour accéder a un autre type de chemin forestier puis une lisière de foret. Le profil est descendant, faut suivre une trace, mais pas trop longtemps, et cette fois on perd Dahu, Red et Mickey devant sur la mauvaise piste, Papounet en profite pour partir devant, Christelle revient , et comme occupé a rappeler les autres j’avais oublié d’alerter Papounet des souches dans les herbes a l’entrée de la lisière J’entends alors un cri qui nous prévient qu’il en a trouvé une, et cette fois il est encore le cul dans l’herbe, en évitant une flaque de boue causée par le résurgence d’une source, il a passé dans l’herbe haute qui masque une souche, on a pas eu l’image, que le son cette fois ! En parlant de son Christelle se fait plus discrète, je ne l’entends pas, c’est Papounet qui fait l’animation.
Puis une bosse entre les herbes et les orties, Papounet en cuissard longs apprécie, les autres moins , mais on evite une nouvelle gamelle de Papounet en bas de la descente suivante, il a perdu un os, certes le doyen de la chti n’est pas encore a tomber en morceau, lors de sa dernière chute latérale, son levier de frein B4 a perdu son petit os en alu qui sert a freiner, heureusement qu’il est prévoyant car il en a une dizaine dans une boite avec des pilules bleues. Grâce a cette prévoyance, il pourra commencer le profil vallonné de la rando. Ensuite on repart sous les arbres c’est plat et roulant et peu boueux, pas le temps de jouer sur les parcours style bmx qui longe la piste, et donc grâce a plus de silence et de vitesse, on surprend ensuite quelques chevreuils dans le chemin On retraverse la RN , nouveaux profil de parcours, de la descente sur bosse, entre les arbres seulement un tiers du parcours a été abîmé par les engins forestiers ! l’an passé a cet endroit, Red avait choisi l’option ronces et orties mais cette année il n’y en a plus, je reste avec Christelle , dans une descente je la perd vite ! on longe ensuite la rivière pour une mega grimpette, d’abords sèche puis boueuse, l’an passé j’ai perdu Christelle a cet endroit, je suis Papounet qui grimpe bien, peut être les petites pilules bleues de sa boite ? Dernier effet du système vox, c’est que dans cet effort tout a gauche, la respiration est plus forte et le vox se déclenche, le micro trop près de la bouche, Christelle entend un locomotive dans les oreilles, comme je n’ai pas d’indication visuelle que j’émets, au premier faux plat, je préfère attendre Christelle car elle n’aura pas le canal pour me demander le sentier a prendre, même si il n’y a pas de risque de se perdre, devant Papounet s’éloigne, mais pas trop, il y a toujours de la boue pour le ralentir ! En rejoignant le groupe qui attend plus haut, pause ravitaillement, puis nouvelle belle descente avec une guet tout en bas, je propose a Christelle une petite pause pour éviter cette boucle et je la laisse seule en pleine foret, pour la reprendre au passage 10minutes plus tard! Je fais la descente avec précaution car ma fourche tabasse toujours et suinte de l’huile par un spi, je descends a 10 l’heure ! puis on remonte par un route goudronnée a 15%, c’est là que Papounet explose, il passe par la fenêtre, ce n’est plus de son âge les grimpettes, les pilules bleues n’agissent pas pour grimper aussi fréquemment, nous le laissions seul dans ses souffrance surtout que je lui ai dis plus bas que Christelle n’a pas fait cette boucle et qu’elle nous attends plus haut ! Apres savoir assurer la coordination du groupe de devant et de Nestor derrière, on retrouve Christelle que j’avais toujours en ligne grâce au TW. En attendant Papounet et moi, Christelle me raconta qu’a cet endroit, Mickey qui subissait les assauts de la main du Dahu sur des manettes dual-control en profite pour déposer une grosse limace fluo sur le cintre du Dahu et une autre sur la selle, mais le Dahu n’a enlevé que celle sur le cintre, il n’a pas vu l’autre qui a disparu sous son c... en repartant ! d’où la drôle de tache a son cuissard ! Pour la suite du parcours, je l’ai modifié pour ne garder que les bosses, sans les portions roulantes et le terrain est bien plus propre car il n’y a pas eu d’exploitation de charbon sur ce coté la de la foret., c’est une succession de cotes et de descentes entre arbres, peu de boue et un peu de goudron. Pas facile d’assurer la liaison entre le groupe de fondus devant et ceux de derrière sans en perdre un dans les méandres des différents chemins, de toute façon tous les chemins aboutissent a la rivière en contre bas, donc même sur la mauvaise piste on le retrouve en train de s’amuser a la montée impossible entre les obstacles, le plus efficace dans ce style reste Mickey dont le vtt plus typé free-ride fait la différence, je m’inquiète simplement car en cas de gamelle on se trouve a 20km du parking ! heureusement la récrée s’est bien passé. On longe ensuite sur 2km ce qui ressemble au fond d’un canyon, dernière bosse a passé, Christelle et Papounet restent ensemble pour une pause, Papounet ne veut pas se faire encore avoir une fois ! J’aime bien le final une belle bosse suivi d’un slalom descendant entre les arbres sur un km, Red, Dahu et Mickey en profitent ensuite pour tester des pentes plus raides des bords du canyon et moi j’entends la conversation entre Christelle et Papounet.

Pour le retour, on a 45km au compteur, je propose un petite variante plus ludique, avec une portion de parcours de la CBR, une portion sèche en plaine, et une belle tranche de pavés. Là Christelle n’a pas aimé les pavés, le vtt ne va pas bien dessus, ma fourche aussi d’ailleurs en plus il fait chaud, et ça grimpe Avant la plongée sur Montignies, Dahu propose une pause graissage, il paraît que l’huile dans son sac ne graisse pas sur les chaînes sales, donc je propose l’huile de vaseline de ma burette, c’est efficace pour passer un guet , j’offre ainsi une tournée pour tout le monde! On passe ensuite par le classique guet, suivi de nouveau par un beau raidillon, Papounet a repris des forces, et le retour par Onnezies, la passerelle du moulin et de nouveau un long raidillon. Papounet faiblit, et Christelle en profite pour lâchement le dépasser, faut dire que je lui disait que c’était la dernière cote alors qu’il en restait encore une ! Ensuite 2 options, goudron ou boue, tout le groupe sauf Christelle choisit boue !
Mauvais choix car cette portion est parsemée de trous liquides de couleurs variées, vertes, marron noires et aussi très mal odorantes, certains auraient tester , mais je n’ai pas vu, et eau bout de ce passage une immense mare de glaise et d’eau rayée par 2 grosses ornières , mais là personne n’a osé , même Papounet, et le final par une dernier cote au bout de laquelle une immense mare d’eau attendait pour le rinçage final, derrière Christelle tenait a dépassé de nouveau Papounet, même qu’elle a voulu arriver en premier au parking et nous a lâché dans le final descendant, mais Red, Dahu et Mickey se sont lancés a ses trousses pour la rattraper en bas car elle ne se rappelait plus de la direction vers le parking ! retour au voitures, 65km a 13h00 pour 4 d’entre nous, 57k pour Christelle, entre les deux pour Papounet avec 5 chutes a son actifs dont a l’amende du ravitaillement final.

Bilan technique :
un camel c’est trop haut pour les branches basses, surtout avec un bouteille dedans
le vox c’est pratique quand on se tait,
les leviers dual-control , faut pas trop les manipuler sinon ça fait de drôle de couleur au cuissard
faut des nonos d’avance si on roule en B4,
les pilule bleues ça fait tomber du vtt,
une fourche faut la changer au bout d’un certain temps,
et faut pas rouler sur des bons cadres car après ça fait drôle de remonter sur un cadre tout simple, n’est ce pas Christelle

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