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#1 29-12-2006 09:45:22

admin
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La Yéti 2 Jours, 14 et 15-05-2005

CR de Fred (équipe icon_cool

16 h 00 : je me tire dare dare du boulot avec une banane de folie,j'arrive à la maison et Cerbère est déjà la. Tout est prêt depuis la veille dans le garage et je charge le tout dans la washmobile. Le barda de Red, le miens et celui de Cerbère. Bécos à la family et c'est parti, YYYYYYYYYYEEEEEEEEEESSSSSSSSSSSSSSS !!! On file prendre Dahu puis Félix à tournai et direction Mons pour récupérer Pascal. Tout est réglé et rien ne coince jusqu'à la première bourde, personne ne suit la carte et je loupe la sortie de Nimy. Demi tour et chargement du Cannondale n'a qu'un bras de Pascal. Ca commence à faire chargé, 5 personnes, 15 sacs environ plus les outils, plus 7 vélos.

Arrivée au village vacances après quelques petits tours dans la campagne accompagné d'une tendre et douce musique de circonstance. Tout est calme et Mickey et Lapignole nous accueillent la choppe à la main, hilares. Ca commence bien. On prends possession de nos clés à Magic et on gagne nos pénates. La pasta partie peut commencer par un apéro à la Westmalle. Les pâtes en entrée de Ilse passent toutes seules et le plat de résistance est assuré par Dahu. La soirée se passe dans la bonne humeur et l'allégresse, dehors le temps est encore clément. On ne sait pas encore ce qui nous attend. On se couche vers 01 h 00 après avoir confectionné amoureusement un matelas 2 places en couverture pour mickey et Lapignole car leur chalet dors à point fermé et ils sont quand même mieux avec nous sur le coup. Mickey est bien énervé pour son premier grand raid et ce jeune con en profite pour emmerder les vieux cons que nous sommes en nous balançant une boule de tissus meurtrière confectionnée avec le duvet de Dahu. Il a la nostalgie des dortoirs anglais,le gaillard. Donc petite bataille d'oreiller de rigueur. C'est beau la jeunesse.

Courte nuit, c'est déjà 6 H 30 !!! On va se taper 100 bornes, chouette !! On se couche les derniers et on se lève les premiers. Premiers quasiment aussi au petit dèj bien copieux et premier contact avec le temps qui est couvert mais pas pluvieux encore. On se rends au départ et on bénéficie d'une petite photo tant qu'on est encore souriant. Ca y est c'est parti, on attaque la foret et c'est déjà les premières erreurs, on suit 2 bikers qui semblent savoir où ils vont mais non c'est atterrissage jardiland en cul de sac. On se trompe une nouvelle fois et puis on se recadre, la lecture se doit d'être précise sinon c'est trompage à tout les coups, surtout pas de précipitation. La pluie commence à tomber. Au bout de quelques kilomètres, il y a déjà des VTT qui surgissent de tout sens, Dahu fulmine un peu car on ne voit pas les courbes de niveau et les bordures de forets sur la carte, les routes se ressemblent mais les chemins qui les bordent ne démarrent pas au bon endroit, c'est assez énervant mais il ne faut s'en tenir qu'a nous car on apprécie mal les distances d'où erreurs. Et on est pas les seuls, c'est la qu'on fait la différence en lisant la carte correctement. On fini par recoupements et aller/retour de trouver le magnifique chemin qui descend assez longtemps le long d'un ruisseau. On avance, on passe au dessus du point de contrôle 1 sans le voir car on a coupé involontairement une petite partie. C'est en voyant de l'autre coté de la Meuse des bikers monter à pieds une barre rocheuse que nous nous en rendant compte, on y retourne, ça serait trop bête de commencer à sauter des points et se prendre des pénalités. On grimpe et on découvre la pancarte ciseaux à 3 mètres dans les arbres, d'autres ont cherché mais ne l'ont pas trouvé, on se gardera avec délice de leur dire. On ira même jusqu'à leur mentir juste après ; non nous non plus on ne l'a pas trouvé (belle mentalité), hi hi hi !!! Ensuite,je prends les rênes avec la carte et on longe la Meuse sur 500 mètres pour, après un petit ravito pas pour nous, s'enfoncer dans les bois. La c'est de la bonne grimpette glissante à souhait, je ne force pas parce que le bout du périple est encore bien loin, le lendemain soir en théorie. On grimpe encore et puis c'est le doute, c'est pas par là, il fallait tourner avant et on a pas vu de chemin ressemblant à ce qu'il y avait sur la carte. Regroupement avec plusieurs équipes et on voit quand même un truc qui ressemble à un chemin droit dans la pente, ça doit être ça, 50 mètres de portage. De toute façon c'est la bonne direction. En effet on tombe sur la ligne haute tension mais pas au bon endroit, on rejoint le chemin et on attaque la descente. Un peu vite pour Nicod qui se loupe sur une ornière, zippe, glisse de l'arrière, zigzag et chute lourdement dans les arbres, rien au bike et rien de cassé si ce n'est une égratignure sous l'œil. On se retrouve ensuite au contrôle numéro 2 ou on rencontre Magic et Vasco son beau chien blanc. Petits encouragements et nous voilà repartis. On arrive dans un village et on croise une première fois Lapigole, Mickey, Félix et Did sur le 75. Marrant ça. L'heure tourne et il faut rouler quand on est pas en forêt et essayer d'écourter les diverses poses. Pas facile de rouler assez vite et regarder la carte en même temps. Après quelques temps on tombe sur le ravito 1 qui nous fait rencontrer une nouvelle fois la Ch'ti Connection. En fait on s'est vraiment vu souvent sur toute la rando aux points stratégiques où on s'y attendait le moins. Etonnant, non ? On repart sur un long chemin technique plein de woups et de racines à ne pas négocier à l'arrêt sinon plus d'inertie et on calle.C'est que l'on verra le plus de regroupement car une ligne haute tension a été rajoutée par rapport à 1991 et elle n'est pas sur la carte donc c'est erreur en pagaille pour tout le monde (Dahu est au point culminant de sa forme, ça peste sévère) et alors que l'on cherche péniblement notre chemin on se retrouve au ravito 2 un peu par hasard où les deux bienfaitrices étaient planquées dans leur voiture banalisée d'où pas vu tout de suite. On est plus perdu, c'est bon. On repart, je guide et après quelques kilomètres, on arrive au fameux gué pas mentionné sur la carte que l'on a pris pour un autre, retrompage sur toute la ligne avec 20 autres bikers avec nous, avec Red c'est là qu'on annonce à Dahu qu'on ne fera pas le raid Gauloise avec lui, c'est quand même ensemble avec Dahu qui se replonge dans la carte qui levons le lièvre pour faire demi tour après une demi heure de recherches pour se décider à continuer plus loin où nous tomberons sur un autre gué plus ressemblant à notre carte (single descendant), ici c'est vraiment chouette et le terrain est enchanteur, quand au détour d'une cote sous les arbres on aperçoit nos deux compères en train de festoyer, c'était Cerbère et Cédric en forme à la pause déjeuner, ça tombait bien car on avait décider aussi de s'arrêter un peu avant pour liquider nos sandwiches. On fera ensuite un petit bout de route ensemble puis nous les lâcherons pour aller tout seul à notre perte, après un repérage hasardeux nous empruntons une descente très technique et piégeuse, c'est moi qui guidait et j'avais déjà repéré la suite, après 500 mètres de descente, on oblique à droite jusqu'ici, tout est normal et comme on ne voyait pas les lignes de courbes de niveau, j'imagine, je ne sais pas pourquoi, que l'on descend sur le village du coup on a pris le sens de la descente fabuleuse pendant 3 / 4 kilomètres sans regarder la carte de sorte qu'arrivé en bas, merde c'était beaucoup trop bas et on était carrément sorti de la carte. C'est pas vrai, quel con, et la grosse démotivation, d'après un autochtone, pour le ravito il fallait remonter 4 bornes sur la route à 10 % avec lacet et tout. On remonte le tout péniblement et on retrouve au ravito, Lapignole qui abandonne et Mickey, Félix et Did qui nous suivent. Là on en avait vraiment ras le bol. D'autres que nous on aussi choisi l'option retour par raccourcis et on se retrouve à une vingtaine à errer à travers un marais pour chercher la route et rentrer. Pascal repart avec d'autres car il voulait continuer. Certains continuerons et nous on va tracer par la route pendant 20 bornes car démotivé sans freins pour la plupart, transis de froid et cartes auto-détruites. Did me passera sa carte de la régions pour rentrer direct et à l'arrêt pipi en bas de la cote vers Oignies, surprise !!! Cerbère et Cédric nous rejoignent pour attaquer la course de la pente-cote vers la douche ? A ce petit jeu, on a Dahu, premier, suivi de Mickey, Red, moi, on peux le dire parce que je me suis planté à l'entrée du village et ensuite ben je crois Nicod puis Cédric, Félix et Cerbère, je pense ne sais pas l'ordre.

Voilà voilà. J'ai du oublier des détails mais dans l'ensemble c'est ça. Les impressions générales ont déjà été dites. J'espère que ceux qui n'y étaient pas ont vécus un peu de notre périple à travers nos CR.. C'est plus rien en fait sur le papier mais psychologiquement c'était dur car quand on se trompe et qu'on galère, il y a une petite pression qui monte car l'heure tourne et les kilomètres s'accumulent plus un temps de chiens. . On s'énerve et c'est encore plus dur de se concentrer ensuite devant l'adversité.. On a beaucoup appris. Merci encore Magic et les Yétis.

Impressions générales en vrac : édition dantesque de la Yéti 2 jours cette année. Retour prématuré des Ardennes, le raid a été écourté d'1 jour à cause de galères sans noms. Pour résumer :
- 11 h 30 pour 100 bornes dans la bouillasse et dans des chemins techniques super mais transformés en ruisseaux. Il a fallu puiser très loin pour positiver.
- lecture de carte un peu aléatoire à la boussole souvent car dans les forets, la réalité est toute autre et les cartes dataient de 91 et s'autodétruisait avec les trombes d'eau. La plus grosse erreur une ligne haute tension à 100 m d'une autre qui n'existait pas puis une autre grosse erreur une descente de 4 bornes mais la c'était vraiment de notre faute, on avait envie de descendre.
- Pluie ininterrompue pendant 11 h 00, 1/2 heure de répit seulement.
- Organisme usé et moral au plus bas après la première journée.
- Plus de plaquettes de freins ou patins pour la plupart.
- Pas de casse ni problèmes mais on ne voulait pas revivre cet enfer le lendemain.
- après coup on s'est bien amusé quand même mais on est tous dégoûté car hier il a fait assez beau.!!!

Non on n'a pas assuré et on est rentré plutôt tôt mais c'est en aucun cas de la faute de l'organisation. On a super apprécié l'organisation tip top et leurs encouragements à tous les ravitos ou contrôle. Franchement bon esprit convivial de tous les bikers présents également. Les plaquettes, seul dahu en avait 2 paires d'avance, moi qu'une seule mais j'avais un autre vélo avec. Mais grosse démotivation. D'autres qu'une seule d'avance également de ce fait, nous ne sommes pas repartis, plus assez de vaillants bonshommes et de vélos en ordre. On avait des pneus, des dérailleurs et plein de pièces, des vêtements ; mais pas assez de plaquettes. Franchement on a pas cru que ça s'userait si vite. J'ai aussi regretté maintenant de n'avoir pas fini le premier jour et d'être rentré par la route les 20 derniers kilomètres,une sale sensation d'échec. La haine vraiment de ne pas avoir vécu le barbecue, surtout qu'on avait plein de truc à partager. Cette édition nous aura servie de leçon et on ne sera que plus fort la prochaine fois. Mieux équipé en porte carte tournant, plaquettes et roues, même un vélo de rechange. C'est trop con de se louper sur un raid de 2 jours. Comme on se disait avec Magic, l'organisateur, à refaire sous le soleil sur 1, j'espère.

Un grand grand merci à toute l'organisation super sympathique.
Bigs hourrahs pour les yétis.

Et bravo à Pascal qui n'est pas rentré par la route avec nous et qui est arrivé à 20 h 45 sans freins en ayant fait les 20 derniers kilomètres à pied dans les descentes. Une édition d'anthologie, du vrai VTT d'aventure à la carte avec des parcours géants et hypers techniques qui valent ceux de la forestière que je vous conseille pour l'année prochaine, nous on y sera avec la bombe de matos et un moral d'acier. on ne restera pas sur cet échec. 2 x 100 avec du dénivelé, c'est dur et même très, très dur.

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#2 29-12-2006 09:45:40

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Re: La Yéti 2 Jours, 14 et 15-05-2005

CR de Ced (équipe 13)

Comme tout le monde il pleut, le 100 est parti, le 50 est parti, il ne reste plus que les 80. Nous partons, on sort du village vacances sans problème, une lecture de carte fluide, nous les avons dispatché entre nous deux pour perdre un minimun de temps. Rapidement nous entrons dans la forêt, il pleut toujours, on récupére des gens du 50 un peu débousolés. La première descente, super, que du fun, debout sur mon vélo, je passe et je passe toute une population de pilote les mains sur les freins. Je m'anonce pour passer sur la gauche, Cerbere reste derrière moi, au milieu un bruit (style Bourville pchechecheche...), mon pneu avant est à plat en quelques métres, on change la chambre rapidement. Nous repartons pour arriver au premier ruisseau. La météo, il pleut, comme d'habitude, nous approchons le premier ravito vers 10h00, le paysage est sympa, puis le premier signe "une paires de ciseaux" c'est Cerbere qui gére les symboles, moi je ne sais pas écrire, puis on coupe la Meuse pour arriver en territoire français. On repart dans la forêt aprés le premier ravito "à droite au monticule de terre", un chemin d'un cinquainte de centimétre de largeure sur plus de 5km, avec une boue, mon pneu avant glisse à chaque changement de trajectoire, je prends gamelles sur gamelles (un peu comme ex-lapignole). A la sortie de ce chemin on se calle sur une ligne électrique, sans problème pour s'orienter, une ligne tellement importante que personne ne peut la rater . Une heure, deux heures, aprés cette méga heure de navigation sur cette ligne (il y en avait 2 dans la forêt, et une seule sur la carte), je ne sais pas si les autres se sont fait avoir on est vraiment trop bête. Donc 2ème ravito, 13h00, il faut penser à manger car aprés on est décalé pour le reste de la journée et puis dur dur. Symbole suivant "telephone" je pense, il pleut toujours il faut le signaler, notre température corporelle commence à baisser, putain il fait froide dans les descentes. Vers 15h00 aprés le passage d'un guet que l'on trouve sans grosse difficultés (par rapport à la ligne électrique) l'équipe 13 décide de faire une pause dejeuner sous des pins, je vous rappelle qu'il pleut, aprés quelques minutes on voit arriver Red, Nyco, Pascal, Micheline mais pas Dahu. Trop fort sur un parcours de 80 et 100 km on a pu partager notre repas ensemble, sous la pluie cool non, convivial non. Au fait il est ou Dahu : Micheline "les gars, il faut pas chauffer Dahu ok" Donc l'équipe 13, ne chauffe pas Dahu quand il arrive quelques instants aprés son équipe. "Dahu, tu veux un peu de mon plateau repas, un petit café avant de rapartir, tu sais on à le temps" Pendant qu'ils consolent leur porteur de carte, nous affutons notre strategie, sur 100km 15h00 ils n'ont pas fait la moitié du parcours, nous presque, donc comme le ballon d'eau chaude du chalet semble petit (4 bains pas plus, donc Cerbere, puis son vélo, ensuite moi et pour terminer mon vélo, ça doit le faire).

Avec cette motivation en tête on repart rapidement l'équipe du 100, motive Dahu en lui disant que demain il va y avoir du soleil. Nous arrivons ensuite à un ravitaillement qui ne figure pas sur la carte, on s'est encore planté c'est pas possible, nos genoux tremblent y en a marre, il pleut toujours, on fait des km dans tous les sens pas possible. Après informations, de ravito c'est un sauvage, donc c'est cool, pas de pb. On laisse l'équipe des 100 et nous repartons avant de prendre une grave decision, couper, tricher, on coupe donc le "cheval à bascule" pour arriver au ravito 3 vers 17h00. Sur ce ravito, on apprend que les gens du 50km ne sont toujours pas passés mais où ils sont cela devient inquietant pour l'organisation. Après ce ravito, c'est simple en plus il y a des indications sur la carte 8 (je pense), après la maison forestière prendre à gauche, puis couper la rivière. On prend donc à gauche, bien que nous avions beaucoup de mal à identifier la droite de la gauche. il commence à faire froid. Donc à gauche puis on descend on rencontre une équipe qui roule sur le 100, les échanges sont brefs "je commence à en avoir plein le cul" son coéquipier part sans lui, ils sont limites à se foutre sur la gueule. Simple non, à gauche puis couper la rivière, rien pas de rivière en plus on ne descend plus...alors que la rivière doit être au fond de la vallée. On remonte donc pour prendre tout droit cette fois aprés la maison forestière, on traverse une forêt de pins où on croise une équipe avec des problèmes mécaniques, l'étrier de la roue avant complétement bloqué sur la roue, il est mal, ils décident de remonter au ravitallement 3 , 30 minutes à pied. On trouve l'indice 4 "un ballon", l'heure tourne 18h00, je vous rappellle qu'il pleut toujours. Nous sortons de la forêt pour arriver dans un petit village les hauts buttés. Là une grande decision à prendre, on fait appelle au conseil d'administration qui gére l'équipe 13, on se rassemble sous un préau devant l'église. Il est presque 18h00, les voitures roulent deja avec leurs feux allumés, si on rerentre dans la forêt on risque de se faire piéger par la nuit, les sangliers, les monstres et tout et tout, notre décision est donc prise.

Sommes donc sortie de la forêt pour ne pas nous faire dévorer par l’obscurité ainsi que les esprits qui nous « guident » depuis notre départ. Sous le préau devant l’église, nous nous tournons une dernière devant dieu pour qu’il nous fasse signe juste pour nous donner la direction à prendre, mais rien ; Nous ne pouvons compter que sur nous même et sur cette enveloppe que Cerbere tient il ne veut pas la lâcher. Comment faire ? Que faire ? Le flatter, flatter son vélo, « tu roules super bien aujourd’hui, tu t’es super bien préparé, t’es trop fort » voilà il fait tomber l’enveloppe de ces griffes j’en profite pour lui subtiliser, maintenant que je l’ai entre les mains il ne peut plus rien faire, c’est la loi tu plus fort. Une dernière fois je regarde l'église mais rien, il faut prendre une decision, nous ouvrons l'enveloppe, que cache t'elle icon_question.gif De quoi amoindrir nos souffrances, de quoi nous aider dans notre quête, de quoi faire venir un helicoptére .... Bordel c'est juste un bout de papier, une carte pour un retour par la route, et bin on n'est pas rentré, on commence à douter pour la douche. Donc nous sommes à Les Hauts Buttés (page 22 c2 Michelin 2003), nous empreintons une route toute droite qui monte un peu pour arriver en haut de Revin (450 métres) pour ceux qui viennent d'arriver je me permets de vous rappeler qu'il pleut, depuis au 8 heures maintenant. On descend ensuite vers Revin, sur une route super glissante, une descente en lassé, comme à la télévision en juillet. En bas de Revin on traverse la Meuse, pour la longer via la departementale 988, vous savez la departementale avec cette p.... de ligne electrique (cf le debut, faut-il reprendre pour ceux qui n'ont pas suivi et biensur il pleut). On arrive ensuite à Fumay, Cerbere maitrise la situation, dés que c'est roulant il retrouve c'est 40 ans, c'est dingue ces vieux briscards.

Donc il maitrise, je commence à decrocher, il me motive c'est bon à Fumay on tourne sur notre droite, ça grimpe mais on commence à sentir l'eau chaude (entre nous moi je sens rien du tout, juste une envie de pisser) ruisseler sur notre peau. On part en direction de la N51, le Cerbere il gére, ça monte (page 22 c1) on mouline, de toute façon on a fait que ça depuis le matin. On grimpe, une bonne demi-heure, Cerbere s'arrete je suis derière, il m'attend pour me motiver, en ce moment je suis comme Dahu cette aprés midi. Il regarde la carte, me regarde puis regarde la carte puis me regarde puis regarde ses pieds. Et merde, je vous invite à regarder vous même la direction vers laquelle nous étions parti, en resumé Revin puis Fumay et enfin la N51, va-t-elle nous ramener à la douche? NON, NON, NON, NON, NON maman je veux rentrer, NON, NON, en plus avec ce temps de chien les helicoptéres ne pourrons venir nous chercher. Cest pas grave Cerbere, on fait demi tour de toute façon on va descendre, super. Donc retour à Fumay, et cette fois on prend la bonne route en plus il y a des panneaux un peu comme par ici. Quelle chance ça monte, ça permet de nous rechauffer, Oignies 7 km, super en esperant que le reste de la troupe est encore derrière il est presque 19h00 (soit presque 10 heures que nous sommes partis ). Moi je le savais que c'était pas la bonne route mais bon c'est comme ça on fait confiance et puis voilà, un peu comme Dahu qui a fait confiance et puis ... bon je ne veux pas revenir sur ça il risque de boire la tasse. Donc on grimpe et il pleut, dans un virage un groupe de vtt est à l'arrêt, non pas possible c'est toute la Chti pas croyable, Félix, Dahu, Did, le petit Mickey, Micheline, Nyco, Red il ne manque personne sauf Lapignole et Pascal. On apprend que Lapignole c'est fait enlevé dans un fourgon, que Pascal, il roule et il court. Aprés quelques plaisanterie nous repartons tous ensemble sur du 10% c'était bien long mais bien bon aussi.

94.39km, 7h20 sur le vélo, 13.47 de moy (la route nous a permis d'exploser notre moy) au cardio durée de l'exercice 10h13

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#3 29-12-2006 09:45:52

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Re: La Yéti 2 Jours, 14 et 15-05-2005

CR de Félix

Vendredi soir, nous arrivons à Oignies-en-Thiérache dans la bétaillère de Fred aux accents musicaux gutturaux (Ah, les Fleshtones...) et ce par des détours inavoués. Celà nous permet de découvrir que les sentiers sont boueux. De bonne augure ! Tout le monde s'installe dans les bungalows. Mikey et Lapignole sont un peu à l'écart sur ce point mais squatterons afin que la Chti reste groupée mais dans son sommeil. Pasta party (merci Dahu et Ilse), triple westmalle au goulot, vin rouge italien effervescent (merci Céd)... Et puis dodo. 06.00' : réveil avec un léger mal de crâne.

Départ vers 09.00 pour le 80 km avec Did59, Mikey et Lapignole. Le ciel est plombé. Il pleuvine. Après à peine deux kilomètres, il y a des concurrents dans tous les sens !!! On ne tardera d'ailleurs pas à se planter une première fois d'où une séance de portage en pinède suivi d'un appel au secours auprès d'un autochtone qui passait en voiture (ledit autochtone ne vantera pas la qualité des cartes fournies). On descendra un somptueux single track le long d'un ruisseau. C'est glissant : boue, pierres et racines humides (ce qui sera une constante sur le parcours). Première chute. Les paysages vallonnés nimbés de nuages et de grisaille sont de toute beauté. Mais les hésitations quant à la lecture des cartes ne permettent qu'une faible moyenne : premier coup au moral. On se regroupe avec des gars hyper sympas et costauds de Rouen avec qui on roulera jusqu'au 60 km. La moyenne augmente. Joli parcours en lisière de forêt avec un ruisseau en contrebas. Arrive le premier ravito suivi direct d'une grimpette sévère et un single track technique, piégeux et pentu. Deuxième chute. Puis la galère pour retrouver le deuxième ravito (fait ch... E.D.F. et ses lignes électrique fantômes). Regrimpette casse-pattes mais le parcours devient plus roulant. Il n'en demeure pas moins que se diriger en forêt sans guère de point de repère s'avère ardu. La pluie tombe désormais depuis longtemps comme Lapignole qui pisse . Je passe mon temps à tordre et essorer mes gants. Les passages de gué sont sympa. Je veux couper au plus court en franchissant une grande et profonde flaque au fond de laquelle se cache une bûche. Troisième chute, cette fois-ci de tout mon long dans la dite flaque. Je suis mouillé jusque à l'os de tout mon être. La fatigue se fait sentir : le pilotage devient moins fin et une racine de sapin, consciente de cet état de fait, en profite pour provoque ma quatrième chute. Les descentes sont frigorifiantes, je claque des dents. Troisième ravito au sec : les organisateurs indiquent des raccourcis. La situation est dantesque. La quasi intégralité des Chtis se retrouvent alors et décident de rouler ensemble (sauf Céd et Cerbère qui continuent de leur côté et Lapignole qui est au bout du rouleau). Suite à une Xième erreur de parcours, on se retrouve à patauger dans un marais et la sphaigne. Trop, c'en est trop. J'en ai plein le c... que certains ont irrité de par l'humidité omniprésente. On décide de rentre lopette. Le plaisir n'y est plus... Nicod59 n'a plus de frein si ce n'est ses pieds et dans les descentes, me donne encore plus de frisson que la pluie battante. Il risque de tomber et décide donc de ne pas le dépasser pour l'aider au cas où. Fumay et sa remontée vers Oignies. Une pose pipi ou l'intégralité de la Chti (sauf Pascal qui fera l'intégralité du parcours) se retrouve. S'en suit une longue pente à 10 %. Je la monte au moral : ne regarder que sa roue avant et garder la même cadence de pédalage.

En conclusion : 60 km pur VTT et 25 km pur lopette. Au lavage, je vois Pipi Roulant et lui demande s'il n'y a pas trop de galère. Il ne peut que lever les yeux au ciel. Magic59, lui, implore silencieusement des yeux du réconfort... La Chti se réconforte à la Bourgogne des Flandres et à la Super des Fagnes. Je remballe mon vin blanc belge : on n'en a pas bu une seule goutte. La Chti s'en retourne pas fière avec un net goût de trop peu. Mais avec le recul, je suis content de l'avoir faite et de m'être dépassé dans de telles conditions de difficultés physique et atmosphérique Bravo les organisateurs et je suis déçu pour vous dés lors que le dimanche matin seul quelque 9 équipes sont reparties... Le parcours était savamment dosé, varié. Vous nous avez donné envie de retourner dans les Ardennes mais... au sec ! Promis : je reviendrai à la Y2J. R.V. l'an prochain à Soissons !

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