CHTI

CR de Karmelitre

J'en suis sur, cette Y2J restera gravée longtemps dans ma mémoire 

1er jour
15 minutes avant de partir, je constate que j'ai perdu une vis de cale auto, je ne trouve pas de remplaçante, j'ai galéré toute la journée avec ca. On a fait les 11 premiers Km jusqu'au premier ravito en 1h30 , entre deux arrêts mécanique dans le premier Km, les passages trop techniques pour nous sur les falaises, les arrêts carto, les files indiennes derrières d'autres groupes dans les singles, les franchissements de clôtures barbelées. Arrivent ensuite une piste cavalière, tout le monde à pied et on pousse. Ensuite un peu plus de roulant avant de grimper de plus belle et de franchir une forêt qui a subi le passages d'engins forestiers, portage des vélos ou passage dans la foret au flair

Quelques descentes boueuses en mode surf, un peu de ville, une dernière cote et nous voici arrivés :  71Km en 8h20.

2eme jour
On a bien soigné la ré-hydratation, trouvé des vis de cales. Les jambes ne semblent pas trop marquées, ca va le faire !
Première heure : 12 KM  On arrive ensuite dans le bois privé d'un chateau, et la ca se gate, boue boue et encore boue, nous sommes récompensés par un superbe ravito dans la cour du chateau, j'en profite pour réparer une crevaison et nous voila repartis jardiner dans un champs voisin

avant de repartir sur le bon chemin.
les passages en forêt dont vraiment super costauds, deuxième ravito au pied d'une belle église

, troisième ravito dans une grande cour de ferme, nous traversons encore une fois une forêt mais au lieu de passer sur les chemins, on emprunte une trouée entre deux parcelles, opération débrousaillage, boue jusqu'en haut des chevilles :-)

encore quelques cotes, un mur vers l'arrivée et c'est la fin.  61 Km en 7h20.

Merci beaucoup aux organisateurs pour une organisation de très haut niveau : les cartes, les explications, les ravitos 

Merci à Fred et Nestor pour le porte cartes, c'est vraiment super pratique !
Sur le 80 l'année prochaine :-)

CR de Félix

Waha : Nico et moi, on en a fumé du multi le deuxième jour sur le 80 !!!  En tous cas, on n'est pas du tout passé inaperçu
Comme d'hab, il y en qui cherchait le changement de vitesse un peu partout sur le KHS...
Je me suis fait traité de maso  :ptdr:

En très bref :
Le premier jour, je suis sorti par la fenêtre : rendement médiocre, problème technique à nouveau avec l'amorto du Spé et donc mauvaise position, aucune gnac. On m'a demandé d'arrêter après 97 km - vu les délais -et plus de 1.500 m. de D+. Nico a continué tout seul pour boucler l'intégralité du parcours : chapeau bas.
Le deuxième jour, je suis rentré par la grande porte : on nous a pris pour des hurluberlus au départ.  :stupid:   :police:   On a été chaudement applaudis à l'arrivée. Frais comme un gardon après quelques 90 km  :mdr:

Seul bémol : j'ai une pizza rectiligne à l'extérieur de la cuisse gauche et ce n'est pas du à un choc.

Quant à Jaune (25 + 20 km en rando pédestre), elle est naze de chez naze !


en plus long :


Arrivée au Portel sous une drache qui ne nous quittait plus depuis Calais. Heureusement, pendant les deux jours de la Yéti, et à l'opposé des prévisions météo catastrophiques, le temps sera relativement clément mais variable avec un vent souvent présent, et comme par hasard, de face et dans les montées.
Hébergement dans un village vacances du Mont de Couppe, dans des bungalows construits dans un style néo-bunquer. Je me moque mais c'est confortable avec vue sur la mer et les installations portuaires.
Rassemblement des troupes : Nico et Maria, Fredwash et Herr Doctor Dds, Karmelitre et ses (1+2 = 3) acolytres, Jaune et moi-même. Pas de barbecue imaginable vu le temps de plus en plus pourri. Après avoir découvert Le Portel by night (effarant...) et ses sens interdits (et je ne parle pas d'Outreau), ce sera une brasserie à Boulogne-sur-Mer, sur les berges de la Liane. Nico et moi-même - qui partageons tout puisque formant équipe - tâterons de faméliques et médiocres moules arrosées d'un Muscadet de bon aloi.
A ce sujet, mes boussoles cette années furent internationales : un Saint-Mont rouge Boiseraie 2006, un rosé grec 2007 cépages Limnio et Grenache et un vin blanc belge Vin de Pays des Jardins de la Wallonie Domaine de Mellemont cépages Pinot Auxerrois et Muller-Thurgau 2007.
Départ à 08.00'. Le premier jour se déroulera sur le Spé Stumpjumper. Je sens de suite que je n'ai pas les watts. De plus, Nico me fera observer ultérieurement que j'ai une position curieuse sur la selle. De fait, l'amorto fuite à nouveau. Ma position sera toujours inconfortable, le bec de selle ne cessant de pointer vers le haut malgré diverses remises en position.
Enfin... Je puis toujours au début cacher mes faiblesses, profitant des sauts de chaîne du vélo de Nico ou encore du fait qu'il s'arrête à Equihen-Plage pour acheter des piles pour son appareil photo.
Nous pénétrons dans la forêt d'Ecault et arrivons - je ne sais trop comment - dans un jardin dont le propriétaire ne nous accueille guère de manière courtoise. Remarque faite sur ce point par Nico, l'autochtone bougonne et se ravise, nous faisant traverser sa propriété.
On passe devant le premier ravito sans l'apercevoir.
Petit arrêt pour admirer le château d'Hardelot.
Nous traversons une forêt domaniale qui, comme toutes les autres mais à des degrés divers, sera boueuse, entravée de branches et troncs (sur ce point, à croire que c'est fait exprès). Commence ici la longue série des portages et poussages...
Nous arrivons à l'industrieuse Dannes et gravissons dans les bourrasques les terrils laissés par l'industrie d'extraction/cimenterie et le pentu Mont de Dannes. La vue sur le littoral est exceptionnelle. La moindre cote me cloue sur place. Le vélo est scotché sur place. Pas moyen de monter en régime : le diesel à l'état pur... Nous arrivons au sommet dans un parc à éoliennes. Je sens que mes forces me trahissent tout doucettement alors que nous sommes au deuxième ravito.
Pour les ravitos : comme d'hab'. Bien achalandés, personnel charmant. Bref : à l'image du 'professionnalisme' reconnu des organisations de la Yéti.
La moindre cote me cloue sur place. Le vélo est scotché sur place. Quant à Nico, il grimpe en danseuse et les tripes à l'air l'impressionnante montée du lieu-dit Rosamel.
A Brésent-Enocq, Nico caracole toujours en tête alors que j'ai le porte-carte. Bref, pour une raison que j'ignore, il veut absolument monter "La Longue Tringle" alors que le parcours est autre... Et moi, bêtement, je suis, sans valider son parcours !  Comme s'il n'y avait pas assez de dénivelé comme çà...
Demi-tour vers le village où un sympathique couple de vététistes locaux nous remet sur la bonne route et va d'ailleurs prendre l'initiative de passer au ravito suivant pour annoncer notre arrivée. Nous décidons de notre côté de casser la graine alors que le dit ravito est proche de... 2 kilomètres, dans le bois de Longvillier. "Oui, Mesdames du ravito, nous savons que nous sommes derniers des quatres équipes participant aux 100 km"...
A Fernehem, nous emprunterons la caillasse du lit d'un ruisseau à sec. Est censé s'y trouver un photographe : il n'y a plus personne...
Patatra : la fatigue se fait vraiment sentir. Comme le parcours suivait depuis quelque temps grosso modo le G.R. 121, je suis aveuglément le dit G.R., oubliant les indications pourtant claires du road-book. Et plutôt que de traverser Rollez, nous découvrons Thubeauville (un de ces jolis petits villages endormis que nous traverserons pendant tout le week-end).
A Dalles, la grimpette locale, en V.T.T., je n'y ai monté que dalle !
Au Breuil, drame : le ravito est déjà parti... Il n'y a plus qu'une personne qui tond sa pelouse, nous informant de ce que le véhicule est parti depuis 5 à 10 minutes, faisant observer qu'il n'a plus aucun déchet, chose rare précise-t-il. Il nous donner des indications pour pouvoir "shunter" le parcours par la route jusque Menty.
L'organisation, inquiéte, appelle alors à diverses reprises Nico sur son portable pour prendre de nos nouvelles (ce qui ralentit encore une moyenne médiocre...). Nous les informons de la modification de notre parcours et que dès lors nous ne passerons pas par le ravito suivant.
C'est donc le troisième ravito où nous ne nous restaurons pas. Funeste erreur en ce qui me concerne car mes réserves de boisson vont vite devenir nulles.
Dans la descente vers Carly, Nico se prend une gamelle, ce dont je ne m'aperçois pas.
Nous y cherchons à traverser un ruisseau au moyen d'un pont. Nous tournicotons : rien de rien. Chacun cherche de son côté. Où est ce foutu pont ? Je demande à un riverain. Il faut, me répond-il,  pour rejoindre le pont, traverser le... cimetière où justement se déroule un enterrement. Difficile d'être discret dans une tenue rose pétant maculée de boue sur un vélo crado de chez crado. Difficile d'avertir discrétement Nico qui continue à chercher de son côté ! Je mé résous à utiliser mon sifflet, que de toute façon Nico n'entendra pas.
Dans la forêt domaniale de Boulogne, au lieu-dit Hurlevent,nous retrouvons une équipe du 60 et une équipe du 80 en totale perdition.
Cette traversée sera horrible : boue, fange, tronc... Rien ne nous sera épargné. . . Je suis totalement déshydraté. Nous coupons pour trouver pire ! De Charybde en Scylla.  Quant enfin nous retrouvons le chemin forestier praticable, il se termine par une ascension raide et longue comme un jour sans Leffe. Le tout suivi d'une tranchée boueuse que les habitants du coin appellent... le Vietnam.
Kilomètre 97 et dernier ravito : on me fait observer qu'il est 18.00, que le repas est impérativment à 19.00 et qu'il reste quelques 17 km. Vu ma moyenne, je renonce à poursuivre plus loin, histoire de ne pas mettre les organisateurs en porte-à-faux. Nico, cependant, quant à lui, prend le porte-carte et décide de poursuivre seul. Après quinze mètres, il commet une erreur d'orientation. Les organisateurs klaxonnent pour le remettre sur la bonne voie.
Parmi ceux-ci, un voisin de Philou qui évoque son dernier Paris-Roubaix en singlespeed. Le singlespeed... Le mien avait déjà fait sourciller les quelques participants et Yétis qui l'avaient vu.
On attend les deux équipes susdites en totale dérive et me voilà rapatrié, accueilli par les remarques goguenardes de Magic59 (qui n'a fait que le 80 nananèreuuuuuuuuuuuuu).
Là, j'apprend que le repas a été repoussé à 19.30' et que donc j'aurai pû finir dans les temps, ce que fît Nico.
Bref, une sortie où je suis passé par la fenêtre.
Comme mon GPS a subi deux coupures, les données sont approximatives soit :
- 97 km au compteur
- 10 heures de selle au chrono
- un dénivellé minimum de 1.500 mètres.

Pour Jaune et Maria - soit la Ch'ti Peton - 25 km en mode pédestre. Bien rincées elles aussi.

Une salade, un spaghetti jambon-fromage régénérant, fromage, crêpes, vins, bière.
Et une séance de réhydration en collectif dans notre chambrée. Karmelitre devait être au lit pendant ce temps-là...

La nuit - courte -  n'a pas été bonne : j'ai refait le parcours de la veille et imaginé le parcours du lendemain.
Deuxième jour,  en singlespeed cette fois-ci. C'est décidé sur le plan des principes mais quelles distances ?  Renseignement pris auprès des organisateurs, le parcours est en long, en direction de Licques et peut être coupé à tout moment. Décision commune : va pour le 100. On verra sur le parcours et puis basta !
Les singlespeed qui occupaient le local des vélos depuis la veille et qui attiraient déjà l'attention de l'un ou l'autre sont devenus objets de curiosité depuis que l'info circule sur notre tentative. On a droit aux remarques habituelles : "sympa comme démarche", "courageux" ou "masochiste".
Petit dialogue parmi d'autres :
"Il est à toi le KHS ?
Oui...
Je l'observe depuis hier. C'est avec le système du Docteur Schprountz (note : en réalité, je n'ai rien compris à ce qu'il m'a dit...) avec changement de vitesse intégré dans le pédalier ?!?
Non...
Allez, sois sympa : montre- moi comment cela fonctionne.
Il n'y a rien à montrer : un plateau de 32 et un pignon de 16. Pas de changement de vitesse et vogue la galère.
Non !?!
Et le gars suspicieux - et incrédule - demande à tester mon vélo, histoire de voir si quelque part il n'y a un quelconque bitounios secret bien caché........"
Au rayon des questions farfelues, un autre participant :
"Quand la pente est trop raide et que le vélo ne passe plus, comment vous faites ?
Ben... On marche..."
Au rayon des remarques maladroites d'un troisième participant :
"Ouais, mais il y a un amorto derrière... Cela facilite les choses !!!"
Et le gars de s'appuyer sur ma selle de tout son poids et de poursuivre :
"Mince, l'amorto ne s'enfonce pas !!!"
08.00 : nous voilà partis en direction Boulogne et la zone de pêcherie à l'odeur, disons..., indubitable !
Premier erreur de parcours - j'ai toujours les cartes - qui nous vaut l'ascension d'un dénivelé inutile dans l'agglomération. Traversée du Vieux Boulogne et de sa jolie citadelle.
A La Watine, à la suite de la traversée à l'orientation délicate d'un champ, nous franchissons un des multiples portiques dont les parcours sont truffés. Un participant me fait observer que je viens de perdre mon G.S.M. Je constate surtout qu'une poche de mon sac à dos était ouverte (comment?) et que j'ai définitivement perdu mon appareil photo.
Nous entrons dans un bois privé fermé d'une barrière. Père Nico59 Fouras me donne l'astuce, en bon vieux scout, pour l'ouvrir. Arrivent alors Fredwash et Dds59 en tandem. Nous décidons de poursuivre de concert. Le chemin devient très vite une immonde mare à grenouilles. Comme hier, quasi toutes les traversées boisées seront des bourbiers.
C'est le bois de Madame la Marquise qui, non seulement, ouvre pour la première fois son domaine forestier à une traversée VTT, mais qui plus est nous accueille pour le premier ravito en son château de Souverain- Moulin à Pernes-de-Boulogne. Si, j'avais su, j'aurai mis mon plus beau jabot en dentelle. Manquait le quatuor à cordes emperruqué.
Reparti, je constate avec plaisir que les sensations sont de loin bien meilleurs que la veille. Cependant, la moyenne baisse fortement de par les longues séquences de portage-poussage, comme par exemple à l'occasion d'une nouvelle traversée du bois de Boulogne. Nous décidons de nous rabattre sur le 80 et de continuer groupir à quatre.



Au ravito 2 à Bellebrune, commence déjà à se regrouper les quelques équipes qui vont "faire l'accordéon" ensemble sur le restant du parcours, ce qui tissera progressivement de la complicité entre participants.
Pour Nico et moi, ce sera l'occasion de "gratter" du multi à de nombreuses occasions, dont des ascensions pentues.
Belle gamelle des duettistes en bordure de champ à Alincthun.



Nous nous dirigeons vers Colembert. J'ai les watts. Je dépasse un paquet de monde. Le parcours bifurque pour s'engager dans un gué sur une centaine de mètres. Waouw. J'appuie encore plus sur les pédales et mon porte-carte... s'envole. Définitivement cassé. Fredwash restera seul au pilotage.
Première crevaison (à l'avant du tandem) lors de la traversée hyper-pentue et boueuse de la forêt d'Opale : c'est l'occasion de souffler. Ceci dit, hors les bois et forêts, sur les deux jours, le sol sera praticable.
Le parcours nous gratifiera d'une de ces surprises habituelles : traversée de champs avec  franchissement de barbelés. Nous retrouvons le P.R des Milles Monts et une longue, longue, longue montée, et plus cela monte plus la pente est raide, avec vent de face qui plus est, entre Bainghen et Nabringhen.
Nous dévallons ensuite vers le ravito suivant.
Le ciel se noircit. Nous craignons le pire : les 30 derniers kilomètres sous la pluie. Mais vite, elle cessera de tomber.
Nouvelle traversée de champ à la boussole avec clôture (électrique : j'ai testé) et barbelé (et un ramping comme à l'armée, un).
Erreur de lecture de carte de Fredwash qui nous emmène  au fond d'une vallée ("La Grande Vallée"...) alors que le parcours sillonnait en réalité un sommet de crête. Il n'y avait donc pas assez de dénivelé? A gros coups de cuissots puis à petites foulées, nous grimpons le Mont des Diables, laisant à notre gauche "Le Bout du Monde" et attaquons le dénivelé de "L'Enclos".
Ravito à La Caury où un membre des Yétis me fait observer qu'il y a une brindille au fond de mon gobelet. Je lui rétorque que dans le coin, les sentiers sont balisés à la bouse de vache et que je n'ose imaginer ce que j'ai ingurgité en buvant à ma gourde...
On sent une forme - disons - d'émulation entre les deux équipes en tandem
Retraversée de la forêt de Boulogne où un hurluberlu invective les participants parce que... sa famille occupe toute la largeur du chemin. Quelques remarques bien senties auront fait comprendre à ce zigoto ce qu'est la cohabitation en forêt.
Nous zappons une tranchée digne de 14/18.
Petite descentre trialisante du côté de Baincthun : même Fredwash met pied à terre !
Dernier ravito : cela sent l'écurie. Mais il faudre encore gravir la longue, très longue côte du Mont Lambert.
Nous voici dans les faubourgs de Boulogne et nous descendons vers la Liane. Encore un portique à franchir :



Le tandem crève cette fois à l'avant. Fredwash tente le tout pour le tout pour une réparation rapide, histoire de ne pas être repris par l'autre tandem lui aussi victime d'ennui mécanique. Rien n'y fera : il faudra démonter le pneu.
Descente vers la ville avec vue magnifique sur le littoral.
Dernière grimpette vers Le Portel ou Nico et moi-même arrivons côte à côte sous les applaudissements et des regards interloqués.
Je suis étonnamment frais.
Sandwich(s) aux rillettes et cornichons. Bière des deux Caps.
Les statistiques qui valent ce qu'elles valent dès lors que j'ai oublié d'allumer mon GPS et que mon compteur s'est arrêté deux fois :
- plus de 90 kilomètres à vue de nez
- 14 km/h de moyenne
- plus de 6 heures de roulage effectif
Arrive notre tandem, premier de l'étape.

Une idée qui me trotte derrière la tête : panacher les deux jours du parcours de la Y2J en fonction du dénivelé pour une sortie intégrale en mono-vitesse...