CHTI

CR de Bobby

J'arrive en train à Valenciennes samedi vers 14h00, je jardine un bon quart d'heure avant de trouver mon hôtel qui se trouve en fait face à la gare 

Je m'installe, déballe les affaires, fait le tri de celles que je porterai pour rouler et de celles qui resteront dans mon bagage, je fixe les calles sur mes chaussures en espérant tomber sur un bon réglage du premier coup (on verra ça dimanche matin) puis m'en vais faire un tour dans les environs. Je m'arrête dans un café descendre quelques Leffe (hommage à mon sponsor oblige mais surtout, il faut bien passer le temps jusqu'à 19h30 où j'ai rendez-vous au resto).

Je rentre à l'hôtel vers 15h30, pique un somme réparateur et à 17h00 je me fais couler un bon bain histoire d'être bien détendu pour le lendemain.

18h00, je quitte ma chambre en direction du resto, je ne connais pas du tout Valenciennes alors j'anticipe sur les détours que je suis certain de faire avant de le trouver.
J'y arrive à 18h40, il est un peu tôt pour y rentrer alors je décide de chercher un petit troquet pour faire passer le temps (on ne se refait pas    ).
Quelques bieres plus tard, il se fait déjà 19h20, il est temps de redescendre en direction du resto.
J'y rentre, Kiki et Woualy sont déjà là, ça tombe bien, je suis du genre impatient. Manque quand même Jean-Luc qui, lui, sait se faire attendre 
Une bonne bouffe entre forumeurs plus tard me voilà de retour à l'hôtel vers 23h30.

Qu'est-ce que c'est bruyant Valenciennes le samedi soir ! 
1h00, je ne dors pas encore et le réveil est programmé pour 5h30 
Ca y est, ça sonne, oulala que c'est dur 

Je grille la petite clope du matin qui va bien, prends ma douche, prépare le camel et hop, direction Wallers, pour un trajet prévu de 10,4 km.
J'arrive à rond-point où 2 options s'offrent à moi : Wallers-Aremberg et Wallers Centre.
Je ne sais pas pourquoi, je prends la direction de Wallers Centre. J’entre donc dans Wallers et là j’aperçois au loin le chevalet situé sur le lieu de départ. Bien joué Bobby, tu t’es encore gouré !
Je finis par rejoindre l’ensemble minier avec 14km au compteur.

Pas de maillots roses, je file retirer ma plaque de cadre et déposer mon bagage (au passage, j’ai bien galérer sur les 14km avec ces deux sacs sur le dos).
Je sors de la salle et je tombe (façon de parler) sur Jean-Luc et Philou qui s’éloigne.
Après les salutations qui vont bien je prends possession de mes maillots, on discute un peu avec un gars de l’organisation qui prend ensuite une interview exclusive de notre Philou.
Woualy et Eric arrivent suivi de près par Kiki.
On discute un peu, on se motive et arrive 7h00, heure du départ.
On pointe nos feuilles de route et c’est là que Laurent (mon compagnon de la Y2J) décide de se montrer. Et pour bien faire, il doit encore aller chercher sa pompe à la voiture.
Tout le monde part et moi je l’attend. Tiens, un maillot rose, c’est Nico59 qui arrive. Je lui explique que tout le monde a déjà pris la route et que j’attends mon compagnon pour prendre le départ.
Laurent arrive et c’est parti, il est 7h11.

Petit passage ludique et technique avec les racines mouillées pour commencer avant d’arriver sur la trouée d’Aremberg. Je me jette sur le côté pour éviter ces énormes pavés puis, pris de remords, je monte sur le haut du pavé pour y goûter. Après tout, on est là pour ça.
Ensuite premier chemin de terre, ou plutôt de boue. Et là ça bouchonne, il doit y avoir des gens qui ne sont pas du coin, à la moindre flaque ça s’arrête.
Ensuite c’est une longue, très longue même par moments, succession de routes, de secteurs pavés et de chemins.

Arrive le café de l’Arbre, ça sent la fin. Tant mieux, j’ai le bas des cuisses dur comme du béton et je commence à faire une indigestion de pavés !
Un petit arrêt pour l’éternel ravito sauvage et je repars.
Là, malgré le mal aux fesses et aux jambes, ça envoie bien, le terrain est très roulant. On roule de concert avec quelques gars aux couleurs de Clément et d’autres anonymes, on est une petite dizaine à se tirer la bourre.
On arrive sur le raidillon et le groupe explose un peu, moi, à ma grande surprise, je tiens le coup, certainement l’euphorie de se savoir tout près du vélodrome.
On rentre dans Roubaix et le sprint est déjà lancé !
Certains grillent les feux rouges, moi j’ai de la chance, quand j’y arrive ils passent au vert.
Ca pédale fort, 37 à 39km/h et on entame la descente vers le Vélodrome.
Le sprint continue, je monte en milieu de virage pour doubler et repique vers le bas ensuite, autant vous dire que je m’éclate !

La boucle se termine, c’est fini !

Waouly est là avec Eric, suite à son problème de chaîne. On discute un peu et Nico59 arrive, tout sourire.
Je rejoins Laurent et on entre dans la salle où Philou et Jean-Luc nous attendent.
On pose les vélos, on se jette sur la collation et on les rejoint à table pour tailler le bout de gras et échanger nos impressions.
Kiki arrive à son tour acclamée par toute l’équipe qui salue son exploit.
On discute, on discute, je file prendre ma douche où j’aperçois Woualy. Mon dieu que c’est chaud ! On cuit littéralement sous l’eau chaude, mais au moins on est propre.
Je retourne à la salle, dit au revoir à tout le monde et m’en vais nettoyer le Flame qui en a bien besoin quand même.

Voilà, la journée arrive à son terme, je me pose un instant avant de partir et Dahu se pointe, étonné de ne pas voir de maillots roses : ben c’est qu’on a bien roulé, tout le monde est déjà parti.
Il se retourne et s’en va, dépité (j’exagère un peu là)

Bilan de la journée : je ne sais pas trop, mon compteur ne marchait pas au départ, je n’ai que 104km (j’obtiendrai mes stats auprès de Laurent). Pas de chute, encore moins de crevaison, le Piranha que j’avais en réserve dans le camel ne m’aura été d’aucune utilité, mes Pythons ont bien fait leur travail, idéals pour ce parcours dans ces conditions. Des ravitos superbes, un flèchage un peu tardif par endroits, des organisateurs bien chaleureux ( : tiens un Ch’ti, t’es en retard, Philou est parti depuis un bon moment déjà !)

Bilan du lendemain : les fesses douloureuses, la nuque aussi, quelques courbatures dans les bras et des petites douleurs dans les doigts (j’ai du serrer un peu trop fort les grips dans les moments de douleurs).